Par Mohamed Yassir Mouline
Dans ce contexte, le président Tebboune a récemment annoncé un projet de route hydraulique pour relier les barrages algériens, une idée inspirée de l'expérience marocaine en matière de gestion des ressources en eau. Le Maroc a lancé des projets avancés pour faire face à la crise de l'eau, tels que la désalinisation de l'eau de mer et l'amélioration de la distribution des ressources en eau, tandis que le projet algérien n'a pas présenté de vision claire ou d'étude intégrée.
De même, les autorités algériennes ont décidé d'interdire l'abattage des brebis (les femelles des moutons), une mesure que le Maroc avait déjà prise pour préserver le cheptel national et équilibrer le marché de la viande. Cependant, la différence réside dans le fait que le Maroc a adopté cette décision dans le cadre d'une stratégie intégrée comprenant le soutien aux éleveurs et la régulation du marché, tandis qu'en Algérie, la décision a été prise sans plan clair de mise en œuvre, ce qui la rend plus proche de la copie que de la réalité.
Dans le domaine des infrastructures, après le succès du Maroc dans la sécurisation du passage de Guerguerat comme axe principal reliant le Royaume à son hinterland africain, l'Algérie a rapidement annoncé un projet de passage entre Tindouf et Taznat, dans une tentative de créer une alternative concurrentielle. Cependant, ce projet manque de viabilité économique réelle en raison de la faiblesse de l'activité commerciale à travers cet itinéraire, ce qui le rend loin de répondre aux objectifs attendus.
En ce qui concerne le secteur de l'éducation, il a été annoncé en Algérie l'intégration de plus de 82 000 enseignants contractuels dans les différents cycles éducatifs, dans le cadre de la plus grande opération d'intégration de l'histoire de l'Algérie, en copiant l'initiative marocaine d'intégration des enseignants contractuels dans la fonction publique.
Au niveau des routes, le Maroc a lancé un projet de route rapide reliant Tiznit à Dakhla, un projet stratégique qui renforce la liaison entre le nord du Royaume et ses régions du sud et facilite le flux de marchandises vers l'Afrique. En revanche, l'Algérie a annoncé un projet de route reliant Tindouf à Taznat, mais ce projet a rencontré des défis en raison de la faiblesse de l'activité économique et commerciale dans la région, ce qui le rend loin de répondre aux objectifs attendus.
Cette tendance algérienne à la copie ne s'est pas limitée aux projets économiques, mais s'est également étendue au patrimoine culturel, où l'Algérie a tenté de s'approprier des plats marocains comme la "Harira" et a revendiqué l'origine algérienne du caftan marocain et du zellij, dans une tentative de masquer les réalités historiques documentées qui confirment la profondeur de l'identité marocaine de ces éléments.
La chaîne El Chourouk TV a copié la capsule télévisée marocaine "استهلك بلا ما تهلك" «Consommer sans perdre»
La chaîne El Chourouk TV a copié la capsule télévisée marocaine «Consommer sans perdre», sans aucune tentative de déguisement, et l'a diffusée sur sa chaîne et sur le web avec le même titre et le même contenu. Cela constitue un acte non professionnel, similaire aux pratiques de copier-coller que les étudiants paresseux utilisent dans leurs recherches universitaires obligatoires.
Le fait que la chaîne El Chourouk TV ait piraté cette capsule est évident et peu intelligent, pour ne pas dire qu'il s'agit d'un acte de piratage ridicule et absurde.
Même dans le sport, le Maroc n'a pas été épargné par les revendications algériennes, où les responsables algériens ont propagé l'idée que leur équipe a brillé lors de la Coupe du monde de football 2022 et a atteint la quatrième place, ignorant l'exploit historique réalisé par les Lions de l'Atlas, ce qui reflète une tendance claire à nier la réalité et à créer des récits ridicules.
Si l'on peut tirer une leçon de ces incidents, c'est que la protection de la production médiatique marocaine et du patrimoine culturel national n'est plus un choix, mais une nécessité absolue. Il ne suffit plus de dénoncer et de condamner, mais il faut agir sur les plans juridique et médiatique pour empêcher que de tels abus ne se reproduisent...
En fin de compte, la créativité ne se mesure pas par le nombre de ceux qui la volent, mais par le nombre de ceux qui la respectent et la préservent.