Le refus du gouvernement algérien de procéder à ce recensement ne laisse aucun doute sur la véracité et la certitude de ce qui est dit sur le nombre et l'envahissement des camps par des étrangers. Et que le gouvernement algérien voit dans la conduite de ce recensement un véritable dilemme qui va révéler bien des mystères.
Le gros problème est que l'enthousiasme du gouvernement algérien ne faiblit pas pour affirmer la nécessité d'une contribution positive au succès de la mission des Nations unies dans la recherche d'un règlement juste et durable de ce conflit, et qu'il n'y est pas partie prenante, mais parallèlement à tout cela, il refuse de procéder à un recensement de la population des camps situés sur des terres soumises à sa souveraineté, et s'abstient de mettre en œuvre une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU. Ainsi, il fait autre chose que ce qu'il dit, mais il ne manque pas une occasion de confirmer son implication dans ce conflit factice, et sa volonté de le le faire durer pour toujours.
Par conséquent, nous pensons que le Conseil de sécurité de l'ONU, qui doit débattre ce mois-ci du dossier du conflit au Sahara marocain, est tenu de prendre une décision qui impose un recensement de tous les citoyens concernés par ce conflit, notamment dans les camps de Tindouf en Algérie.