Écouter le podcast de cet article :
Par Dr Anwar CHERKAOUI
Les médicaments à base de cyproheptadine, commercialisés au Maroc sous 4 formes et au prix abordable de 17 dh, consommés à tort pour grossir, sont très dangereux pour la santé des jeunes filles marocaines indique le centre marocaine de pharmacovigilance, Il est urgent de les interdire de vente ou d’en limiter l’utilisation aux seules indications médicales précises.
Des médicaments qui peuvent être délivrés sans ordonnance et comme la commenter une pharmacienne d’officine pour l’odj « ces produits se vendent comme des petits pains »,
La question devient insistante: Pourquoi le Ministère de la santé ne prend pas des mesures draconiennes pour limiter la consommation de ces médicaments nocifs. Pourtant le département de tutelle a été alerté dès 2020 par le centre de pharmacovigilance, qui est une institution officielle, chapeautée par le ministère de la santé.
Les recherches de rondeurs chez une femme, prisées par certains hommes, poussent des jeunes filles au Maroc à consommer certains médicaments qui ont des risques graves pour la santé.
Ce médicament, commercialisé sous le nom de periactine, est vanté sur la toile par des influenceurs attirées par le gain facile, en faisant miroiter aux jeunes filles des tailles de rêve et des silhouettes qui attireront les hommes comme des mouches.
Il faut préciser que la Periactine 4 mg est un antihistaminique à base de cyproheptadine.
Ce médicament est indiqué chez l'adulte et l'enfant de plus de 6 ans dans le traitement symptomatique des manifestations allergiques telles que la rhinite, la conjonctivite ou l'urticaire. Il est à prescription médicale facultative.
Donc, tout un chacun peut se lecprocurer auprès de l’officine d’à côté, sans aucun problème.
Dans un communiqué daté de mars 2023, la Société française de pharmacologie et de thérapeutique (SFPT) a tiré la sonnette d’alarme au sujet de l’usage déviant que connaît cette molécule.
Pour l’histoire médicale, cet antihistaminique a été utilisé en France jusqu’en 1994 dans l’indication «stimulation de l’appétit chez les malades présentant une diminution de l’appétit accompagnée d’une perte de poids». Cette indication a depuis été retirée.
Des médicaments qui peuvent être délivrés sans ordonnance et comme la commenter une pharmacienne d’officine pour l’odj « ces produits se vendent comme des petits pains »,
La question devient insistante: Pourquoi le Ministère de la santé ne prend pas des mesures draconiennes pour limiter la consommation de ces médicaments nocifs. Pourtant le département de tutelle a été alerté dès 2020 par le centre de pharmacovigilance, qui est une institution officielle, chapeautée par le ministère de la santé.
Les recherches de rondeurs chez une femme, prisées par certains hommes, poussent des jeunes filles au Maroc à consommer certains médicaments qui ont des risques graves pour la santé.
Ce médicament, commercialisé sous le nom de periactine, est vanté sur la toile par des influenceurs attirées par le gain facile, en faisant miroiter aux jeunes filles des tailles de rêve et des silhouettes qui attireront les hommes comme des mouches.
Il faut préciser que la Periactine 4 mg est un antihistaminique à base de cyproheptadine.
Ce médicament est indiqué chez l'adulte et l'enfant de plus de 6 ans dans le traitement symptomatique des manifestations allergiques telles que la rhinite, la conjonctivite ou l'urticaire. Il est à prescription médicale facultative.
Donc, tout un chacun peut se lecprocurer auprès de l’officine d’à côté, sans aucun problème.
Dans un communiqué daté de mars 2023, la Société française de pharmacologie et de thérapeutique (SFPT) a tiré la sonnette d’alarme au sujet de l’usage déviant que connaît cette molécule.
Pour l’histoire médicale, cet antihistaminique a été utilisé en France jusqu’en 1994 dans l’indication «stimulation de l’appétit chez les malades présentant une diminution de l’appétit accompagnée d’une perte de poids». Cette indication a depuis été retirée.
Toutes les études de pharmacovigilance réalisées à ce jour indiquent que la cyproheptadine peut favoriser l'apparition d'effets indésirables tels qu'une somnolence, une baisse de la vigilance, une rétention d'urine, une constipation, des palpitations et des hallucinations.
Elle peut également être à l’origine d’effets indésirables plus graves comme des problèmes hépatiques, sanguins, cardiaques, particulièrement en cas de surdosage.
Au Maroc, en dépit de la diffusion d’une circulaire du ministère de la Santé aux professionnels de santé en 2004 pour leur rappeler que l’indication de la cyproheptadine doit être plimitée aux seuls cas d’allergie, le mésusage reste particulièrement répandu au Royaume.
Les chiffres parlent d’eux même : 13,8 millions de boîtes de cyproheptadine seule ou associée auraient été vendus en 2022, autrement dit les Marocains auraient dépensé quelque 248,5 millions de dirhams rien qu’en produits à base de cyproheptadine seule ou associée.
Entre 2004 et 2017, le CAPM (Centre antipoison et pharmacovigilance Maroc) a reçu 734 cas d’intoxications et 28 cas d’effets indésirables avec des médicaments à base de cyproheptadine.
Les notifications des médecins des cas d’intoxications ont connu une augmentation au cours des dernières années. Le sexe féminin a été concerné dans 62% des cas.
Jusqu’à ce jour, au Maroc, l’usage inapproprié de la cyproheptadine fait toujours des ravages dans la population marocaine, particulièrement féminine.
Il est urgent d’interdire ou du moins limiter la prescription de ces médicaments pour des indications médicales précises.
Rédigé par Dr Anwar Cherkaoui
Elle peut également être à l’origine d’effets indésirables plus graves comme des problèmes hépatiques, sanguins, cardiaques, particulièrement en cas de surdosage.
Au Maroc, en dépit de la diffusion d’une circulaire du ministère de la Santé aux professionnels de santé en 2004 pour leur rappeler que l’indication de la cyproheptadine doit être plimitée aux seuls cas d’allergie, le mésusage reste particulièrement répandu au Royaume.
Les chiffres parlent d’eux même : 13,8 millions de boîtes de cyproheptadine seule ou associée auraient été vendus en 2022, autrement dit les Marocains auraient dépensé quelque 248,5 millions de dirhams rien qu’en produits à base de cyproheptadine seule ou associée.
Entre 2004 et 2017, le CAPM (Centre antipoison et pharmacovigilance Maroc) a reçu 734 cas d’intoxications et 28 cas d’effets indésirables avec des médicaments à base de cyproheptadine.
Les notifications des médecins des cas d’intoxications ont connu une augmentation au cours des dernières années. Le sexe féminin a été concerné dans 62% des cas.
Jusqu’à ce jour, au Maroc, l’usage inapproprié de la cyproheptadine fait toujours des ravages dans la population marocaine, particulièrement féminine.
Il est urgent d’interdire ou du moins limiter la prescription de ces médicaments pour des indications médicales précises.
Rédigé par Dr Anwar Cherkaoui