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Au cours de la seconde moitié du XIXe siècle, le télégramme s'est imposé comme une technologie indispensable. Les gouvernements, les entreprises et les particuliers s'en servaient pour envoyer des messages rapides et fiables à travers de grandes distances. Les télégrammes ont joué un rôle clé dans des événements historiques majeurs, comme les guerres, où ils étaient utilisés pour transmettre des ordres et des nouvelles en un temps record.
Malgré son déclin avec l'arrivée de nouvelles formes de communication, le télégramme conserve une certaine aura nostalgique. Il évoque une époque où chaque mot comptait - en effet, la concision était reine, chaque mot coûtant de l'argent. Cette restriction a également stimulé la créativité linguistique, avec l'émergence de codes et d'abréviations.
Même à l'ère du numérique, le télégramme conserve un certain charme. En dépit de sa désuétude apparente, il offre une expérience tactile et personnelle que l'e-mail ne peut reproduire. Et, dans certains pays, le télégramme reste un moyen légal de communiquer des informations officielles.
Aujourd'hui, en célébrant ses 140 ans, le télégramme nous rappelle comment il a façonné notre histoire. Il témoigne de l'extraordinaire parcours de l'humanité dans la quête de communication rapide et efficace. Alors que nous nous tournons vers l'avenir, nous reconnaissons le rôle essentiel que le télégramme a joué dans la définition de notre présent. Chaque message envoyé était une preuve du désir incessant de l'homme de se connecter, de partager et de progresser.
Malgré son déclin avec l'arrivée de nouvelles formes de communication, le télégramme conserve une certaine aura nostalgique. Il évoque une époque où chaque mot comptait - en effet, la concision était reine, chaque mot coûtant de l'argent. Cette restriction a également stimulé la créativité linguistique, avec l'émergence de codes et d'abréviations.
Même à l'ère du numérique, le télégramme conserve un certain charme. En dépit de sa désuétude apparente, il offre une expérience tactile et personnelle que l'e-mail ne peut reproduire. Et, dans certains pays, le télégramme reste un moyen légal de communiquer des informations officielles.
Aujourd'hui, en célébrant ses 140 ans, le télégramme nous rappelle comment il a façonné notre histoire. Il témoigne de l'extraordinaire parcours de l'humanité dans la quête de communication rapide et efficace. Alors que nous nous tournons vers l'avenir, nous reconnaissons le rôle essentiel que le télégramme a joué dans la définition de notre présent. Chaque message envoyé était une preuve du désir incessant de l'homme de se connecter, de partager et de progresser.
Le télégramme n'a été introduit au Maroc qu'au début du XXe siècle
L'introduction du télégramme au Maroc s'inscrit dans le contexte de la modernisation des infrastructures de communication du pays au cours de la période coloniale française. Bien que le télégraphe, qui a rendu possible le télégramme, ait été inventé au milieu du XIXe siècle, il n'a été introduit au Maroc qu'au début du XXe siècle.
La première ligne de télégraphe au Maroc a été installée par les autorités coloniales françaises, reliant les villes de Tanger et de Casablanca en 1907, peu de temps après l'établissement du protectorat français sur une grande partie du pays en 1912. Cela a permis une communication rapide et efficace entre les villes clés, ce qui était essentiel pour l'administration coloniale et la coordination militaire.
Au fil des années, le réseau de télégrammes s'est progressivement étendu à d'autres parties du Maroc, reliant des villes et des villages isolés. Le télégramme est devenu un moyen important pour les Marocains d'envoyer et de recevoir des nouvelles, ainsi que pour conduire des affaires.
Ce moyen de communication que nos aînés ont connu, aimé ou même abhorré, a longuement cohabité avec ses frères le téléphone fixe et le téléfax. Mais à plus d’un égard, il s’est distingué par sa concision : pour une poignée de dirhams et dans 30 mots, l’on était censé dire l’essentiel de notre message. Pour un mot de plus, il fallait payer près de la moitié du prix d’envoi. Au diable les longues épithètes ! Place aux abréviations, aux acronymes et à la brièveté. Le délai d’attente, quant à lui, était d’une journée, tout au minimum.
La première ligne de télégraphe au Maroc a été installée par les autorités coloniales françaises, reliant les villes de Tanger et de Casablanca en 1907, peu de temps après l'établissement du protectorat français sur une grande partie du pays en 1912. Cela a permis une communication rapide et efficace entre les villes clés, ce qui était essentiel pour l'administration coloniale et la coordination militaire.
Au fil des années, le réseau de télégrammes s'est progressivement étendu à d'autres parties du Maroc, reliant des villes et des villages isolés. Le télégramme est devenu un moyen important pour les Marocains d'envoyer et de recevoir des nouvelles, ainsi que pour conduire des affaires.
Ce moyen de communication que nos aînés ont connu, aimé ou même abhorré, a longuement cohabité avec ses frères le téléphone fixe et le téléfax. Mais à plus d’un égard, il s’est distingué par sa concision : pour une poignée de dirhams et dans 30 mots, l’on était censé dire l’essentiel de notre message. Pour un mot de plus, il fallait payer près de la moitié du prix d’envoi. Au diable les longues épithètes ! Place aux abréviations, aux acronymes et à la brièveté. Le délai d’attente, quant à lui, était d’une journée, tout au minimum.