Cette action d’envergure, qui nécessite des moyens considérables, implique plusieurs acteurs tant au niveau national qu’à l’échelle régionale, a remarqué M. Maazouz.

Le PDR inclut aussi la construction, sur trois ans à partir de début 2023, d’une grande station de dessalement de l’eau de mer.

« Nous pensons aussi à créer des petites stations, qui peuvent être pratiques sur le court terme, mais qui peuvent également jouer le rôle de soutien une fois la grande station construite »

À cela s’ajoute des projets de réutilisation des eaux usées dans l’irrigation des espaces verts depuis les deux collecteurs que compte Casablanca

Pour ce qui est de l’environnement, M. Maazouz a estimé qu’il est aujourd’hui “nécessaire” de créer des espaces de tourisme écologique autour des barrages de la région (sept barrages), notant que ces structures disposent de tous les atouts requis pour jouer le rôle de point d’attraction pour ce créneau.

Cette action pourrait s’avérer utile aussi bien sur le volet environnemental, en termes de protection de ces espaces vitaux et de sensibilisation à leur importance, que sur le côté économique, par la création d’emplois.

 

Le PDR projette aussi la mise en place, en collaboration avec le ministère concerné, d’une station d’observation de l’environnement, qui génère des données sur la situation environnementale (taux de pollution…).

“La crise de Covid a permis de voir le niveau de résilience des Marocains, mais aussi leur prise de conscience des enjeux environnementaux et leur engagement responsable dans sa préservation une fois convenablement informés”, a dit M. Maazouz.

Mis en place à l’issue plusieurs mois de consultations avec les différents acteurs régionaux, le PDR prévoit quelque 70 programmes de développement répartis sur cinq catégories principales, pour une enveloppe budgétaire de près de 50 milliards de dirhams, avec l’ambition de créer plus de 200.000 postes d’emploi dans la région.