L’aspartame est un nom qui revient souvent dans les discussions sur les additifs alimentaires. Utilisé depuis plusieurs décennies dans de nombreux produits tels que les boissons gazeuses, les desserts, ou encore les chewing-gums, cet édulcorant artificiel a un pouvoir sucrant 200 fois supérieur à celui du sucre, tout en étant faible en calories.

Son usage, particulièrement prisé dans les produits hypocaloriques et amaigrissants, en fait un ingrédient incontournable pour ceux qui souhaitent surveiller leur ligne sans sacrifier le goût sucré.

En Europe, l’aspartame est strictement réglementé, et sa présence doit obligatoirement être mentionnée sur l’étiquette des produits sous son nom ou son code « E951 ».

Cependant, l’aspartame n’a pas échappé à la controverse. Dès 2010, une étude italienne a suggéré un lien entre sa consommation et l’apparition de tumeurs chez des rongeurs. Ces conclusions ont cependant été remises en question en raison de l'âge avancé des animaux étudiés.

Aujourd’hui, l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) affirme que l’aspartame ne présente aucun danger pour la population générale, à condition de ne pas dépasser une dose journalière de 40 mg par kilo de poids corporel. Pour la plupart des consommateurs, l’exposition réelle à l’aspartame reste bien inférieure à cette limite.

Alors, faut-il craindre l’aspartame ou non ? À ce jour, les autorités de santé se montrent rassurantes, mais le débat continue d’alimenter les esprits.