Une mode eco-friendly
Les magasins spécialisés dans la vente des vêtements de seconde main, ou "friperie" commercialisent des habits donnés ou revendus par leurs anciens propriétaires. Ce genre d’adresse commence à s’imposer comme un début de réponse à l’accumulation de déchets de textiles et aux effets désastreux de la surconsommation. Cette nouvelle tendance vise à conserver l’environnement et à réduire le gaspillage des ressources. Plusieurs ignorent que pour chaque paire de jeans, l’usine gaspille 7000 litres d’eau. Si un jean sur cinq est acheté d’occasion, 84 millions de litres d’eau seront économisés.
Selon une étude de l’Ademe de 2017, choisir les vêtements d’occasion pourrait réduire l’impact sur le changement climatique lié à la production de 80% à 100% par rapport au neuf. Ces études, ainsi que les différents articles et documentaires réalisés, ont permis au grand public de comprendre l’impact du secteur de textile sur l’environnement. Pour cette raison, plus de gens commencent à offrir une deuxième vie au vêtement de friperie.
Selon une étude de l’Ademe de 2017, choisir les vêtements d’occasion pourrait réduire l’impact sur le changement climatique lié à la production de 80% à 100% par rapport au neuf. Ces études, ainsi que les différents articles et documentaires réalisés, ont permis au grand public de comprendre l’impact du secteur de textile sur l’environnement. Pour cette raison, plus de gens commencent à offrir une deuxième vie au vêtement de friperie.
La seconde main attire les marques
Les marques de mode ont remarqué l’essor de la seconde main et ont mis en place des services de vente dédiés à cette mode. Différentes plateformes comme Vinted ont vu le jour. La marque Diesel a introduit une collection entière du nom "Second Hand". Cette dernière inclut des jeans de seconde main remis en état avant d’être proposés à la vente. La marque Isabel Marant a, également, réservé une rubrique sur son e-shop aux vêtements de seconde main. Les bénéfices de ces ventes sont dédiés au fonds de dotation Isabel Marant qui s’engage pour l’éducation des femmes.
La mode de seconde main offre la possibilité d’acheter plus de vêtements avec un budget correct. Pour cela, il faut se contrôler et acheter de manière raisonnée. L’un des travers de cette mode, c’est de se déculpabiliser et donc de continuer à acquérir autant qu’avant ou même plus. Dans ce cas, il faut réévaluer ses achats pour éviter de tomber dans la surconsommation.
La mode de seconde main offre la possibilité d’acheter plus de vêtements avec un budget correct. Pour cela, il faut se contrôler et acheter de manière raisonnée. L’un des travers de cette mode, c’est de se déculpabiliser et donc de continuer à acquérir autant qu’avant ou même plus. Dans ce cas, il faut réévaluer ses achats pour éviter de tomber dans la surconsommation.
Une opportunité de business
Le marché de seconde main peut-être lucratif. Les jeunes ont compris qu’ils peuvent revendre leurs habits pour financer leurs futurs achats. Dans ce sens, plusieurs small businesses ont vu le jour, au Maroc et ailleurs. Des jeans, des chemises, des chaussures… sont mis en vente sur des plateformes ou simplement sur Instagram par des jeunes qui souhaitent gagner des sous tout en préservant l’environnement. Ces magasins virtuels commencent à rivaliser avec les marques grâce aux choix, prix et style unique qu’ils proposent.
Ces ventes sont encore plus lucratives quand les vêtements de luxe sont proposés. Les sacs à main de luxe ont, en effet, des rendements surprenants. Le Timeless de Channel se revend quatre fois plus cher ancien que neuf, et la valeur du sac Constance d’Hermès a multipliée par 10 entre 2006 et 2018, avec un prix record de 40 118 euros. Cependant, on peut que se demander que si ce type de vente peut impacter les dons de vêtements.
Ces ventes sont encore plus lucratives quand les vêtements de luxe sont proposés. Les sacs à main de luxe ont, en effet, des rendements surprenants. Le Timeless de Channel se revend quatre fois plus cher ancien que neuf, et la valeur du sac Constance d’Hermès a multipliée par 10 entre 2006 et 2018, avec un prix record de 40 118 euros. Cependant, on peut que se demander que si ce type de vente peut impacter les dons de vêtements.