Sinwar a déjà gagné la guerre psychologique contre Israël, puisqu’il a poussé Israël à commettre l’impardonnable : la mort de 40.000 civils et des dizaines de milliers de blessés à Gaza provoquant une réprobation internationale notamment chez les jeunes en occident. Israël en agissant ainsi et en tombant dans le piège tendu par Sinwar, ne peut plus se faire passer pour l’éternelle victime que les Arabes veulent jeter à la mer. De statut d’éternelle victime, Israël passe à celui de bourreau.
Les pays occidentaux, traditionnels appuis d’Israël, sont prisonniers de leur propre cécité et n’arrivent pas à condamner ce qui est une vaste opération de nettoyage ethnique et de crimes de guerre perpétrés par les soldats israéliens à l’encontre des palestiniens. Seuls les jeunes européens et américains ont le courage de s’élever dans les campus universitaires, contre cette guerre lâche et scélérate à Gaza.
Aujourd’hui nous assistons à un jusqu’au-boutisme des politiciens israéliens qui cherchent à étendre le conflit en dehors de Gaza. Cette action est prévisible depuis longtemps, car les israeliens inventant toujours des menaces qui n’existent que dans leurs têtes, cherchent à dévier l’attention internationale ailleurs qu’à Gaza. Alors ils passent à l’offensive tout azimuts quitte à embraser toute la région. Ils s’en fichent d’ailleurs qu’il y ait plus de morts, mêmes israéliens. Le plus important pour les dingues qui sont à la tête de l’état hébreu c’est de bombarder tout ce qui bouge, afin de ne pas être contraints à une paix qu’ils ne veulent décidément pas. Israël se nourrit des conflits armés depuis sa création en 1948. Ce n’est pas un état qui aime la paix. À chaque fois qu’il y’en a eu une de paix, il s’est arrangé pour la dynamiter, renvoyant la responsabilité des hostilités à ses voisins arabes. Ces derniers étaient en paix sur leur terre ancestrale avant que des mecs venus pour la plupart d’Europe centrale leur disent « bougez de là, nos ancêtres étaient là avant vous ! ».
Le problème et il est de taille, c’est aucune étude historique sérieuse et aucune découverte archéologique majeure ne sont venues étayer les dires des israéliens sur leurs droits historiques sur cette terre. Et c’est là le noeud du problème. Il n’ya aucune preuve que le temple de Salomon ait été construit à Jérusalem, ni que des juifs aient été expulsés d’Égypte à l’époque des pharaons, ni qu’ils aient même existé en Égypte…
Le mythe de la terre sacrée de Canaan que Dieu aurait donné à son peuple élu, demeure une invention humaine. Il n’ya qu’à lire des intellectuels israéliens comme Shlomo Sand ou Israël Finkelstein qui battent en brèche ces mythes hébraïques.
Donc Israël doit trouver autre chose pour légitimer son existence sur cette terre tant disputée, de Palestine. Mais comme elle ne possède pas d’arguments autres que la spoliation au nom de la religion, ce n’est pas demain la veille que l’on verra une détente ou même une paix durable dans la région.
Pourtant depuis l’escalade de violence il y’a 25 ans suite aux provocations des extrémistes israéliens menés par Ariel Sharon, il n’ya eu que des morts, chez les palestiniens autant que chez les israéliens. En pure perte, sans résultat notable sur le terrain…
C’est tout de même malheureux de voir autant de victimes succomber chaque jour, sans que les nations éprises de justice et de paix ne puissent rien faire pour arrêter ce massacre. Israël se croit toujours au dessus du droit international.
Elle juge avec mépris toute résolution des nations-unies condamnant son occupation illégale des territoires palestiniens. On n’a jamais vu cela dans l’histoire du monde. Israël est à présent déterminée à mettre le feu au monde entier juste pour continuer à exister. Des sous-marins israéliens munis d’ogives nucléaires sillonnent les mers du globe, prêts à atomiser toute nation qui aurait quelque velléité de lui nuire.
L’échec patent de l’armée israélienne à Gaza où elle n’arrive toujours pas à éradiquer le Hamas et à libérer les otages détenus par les milices islamistes, a poussé Nethanyahou, à déplacer le conflit au Liban, pour masquer cet échec.
Depuis le 17 septembre Israël attaque sans relâche le Liban, prétextant éradiquer le Hezbollah. Aujourd’hui on parle d’une énième attaque de Beyrouth avec à la clé le décès confirmé de Hassan Nasrallah le chef chiite du Hezbollah libanais et ennemi juré d’Israël. Un pas de plus vers l’embrasement généralisé voulu et souhaité par les israéliens.
Dans ce concert de fureur et de violence plus aucune voix de paix ne trouve son chemin vers des esprits raisonnables. Un autisme occidental complice des crimes passés et à venir d’un état qui estime être dans son droit et au dessus des lois internationales. Il faut comprendre qu’Israël n’a gagné aucune guerre contre les arabes depuis 1967.
Le dernier conflit du Kippour en 1973 a abouti à un long cessez-le-feu et à l’évacuation du Sinaï après les accords de Camp David en 1978. Israël a envahi le Liban en 1983 et en 2006, mais sans résultat notable à long terme. La société israélienne est plus que jamais divisée entre extrémistes et orthodoxes sur la participation des jeunes conscrits à la guerre.