Mahmoud Abbas, le président de l’Autorité palestinienne, prévoit de soumettre officiellement la candidature de son pays après le prochain sommet des BRICS, qui se tiendra du 22 au 24 octobre à Kazan, en Russie. Cette initiative pourrait représenter un tournant dans la stratégie diplomatique palestinienne, même si elle reste semée d'embûches. En cherchant à rejoindre les BRICS, la Palestine espère également briser son isolement sur la scène internationale. L'adhésion à une telle alliance pourrait lui offrir une nouvelle plateforme pour plaider sa cause, attirer l’attention sur la question de l’occupation et renforcer sa position dans les négociations avec Israël.
Pour les BRICS, accepter la Palestine serait un geste symbolique fort, mais cela pourrait aussi susciter des tensions internes, certains membres étant plus réservés face à des dossiers politiquement sensibles. Néanmoins, cette démarche palestinienne démontre une volonté de trouver des alternatives diplomatiques, dans un contexte mondial en pleine mutation.
Pour les BRICS, accepter la Palestine serait un geste symbolique fort, mais cela pourrait aussi susciter des tensions internes, certains membres étant plus réservés face à des dossiers politiquement sensibles. Néanmoins, cette démarche palestinienne démontre une volonté de trouver des alternatives diplomatiques, dans un contexte mondial en pleine mutation.
Une candidature symbolique face à des obstacles !
Les BRICS, depuis leur création, ont su s’imposer comme un groupe influent sur la scène internationale, représentant une alternative au pouvoir occidental traditionnel. Pour la Palestine, intégrer une telle alliance signifierait non seulement un gain de légitimité, mais aussi un potentiel renforcement de son soutien international, particulièrement auprès de puissances comme la Russie et la Chine, qui ont toujours montré une certaine sympathie pour la cause palestinienne.
Cependant, la route vers l'adhésion est loin d'être simple. Les critères fixés par les BRICS pour accepter de nouveaux membres sont stricts : stabilité économique, capacité à contribuer à l'économie mondiale, et cohésion politique. La Palestine, confrontée à une occupation prolongée, une économie dépendante et des divisions internes, devra prouver qu'elle peut répondre à ces exigences.
À l'origine composé du Brésil, de la Russie, de l'Inde, de la Chine et de l'Afrique du Sud, le bloc a connu un tournant fin août 2023 lors de son quinzième sommet à Johannesburg. À cette occasion, il a été décidé d’élargir le groupe à cinq nouveaux membres : l'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, l’Iran, l’Égypte et l’Éthiopie. Ces pays ont officiellement rejoint les BRICS le 1er janvier, renforçant ainsi le poids géopolitique de l'alliance.
Cependant, la route vers l'adhésion est loin d'être simple. Les critères fixés par les BRICS pour accepter de nouveaux membres sont stricts : stabilité économique, capacité à contribuer à l'économie mondiale, et cohésion politique. La Palestine, confrontée à une occupation prolongée, une économie dépendante et des divisions internes, devra prouver qu'elle peut répondre à ces exigences.
À l'origine composé du Brésil, de la Russie, de l'Inde, de la Chine et de l'Afrique du Sud, le bloc a connu un tournant fin août 2023 lors de son quinzième sommet à Johannesburg. À cette occasion, il a été décidé d’élargir le groupe à cinq nouveaux membres : l'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, l’Iran, l’Égypte et l’Éthiopie. Ces pays ont officiellement rejoint les BRICS le 1er janvier, renforçant ainsi le poids géopolitique de l'alliance.