L’intelligence artificielle peut nous assister dans de nombreuses tâches, sera-t-elle en mesure de résoudre le mystère de la vie extraterrestre ? C’est ce que pensent des chercheurs américains qui ont publié cette semaine dans Nature Astronomy « Système orbite-sol pour décoder et prédire des motifs de biosignatures dans des analogues terrestres ».
Cette intelligence artificielle pourrait assister les rovers présents sur Mars et analyser plus précisément leur environnement pour établir la probabilité d’y trouver des signes de vie.
Cette intelligence artificielle pourrait assister les rovers présents sur Mars et analyser plus précisément leur environnement pour établir la probabilité d’y trouver des signes de vie.
Un premier test dans le désert chilien
À défaut d’essayer ce type d’outil sur Mars, ces chercheurs ont fait l’expérience dans un lieu qui se rapproche le plus possible de la planète rouge : le Salar de Pajonales, un désert de sel au Chili. Ce milieu extrêmement aride est situé à 3500 mètres d’altitude, a des taux de rayons UV très élevés pour des températures très basses.
Ces conditions rendent la détection de signes de vie très difficile puisqu’ils se limitent à des populations microbiennes préservées dans du sel ou des sédiments. Ces chercheurs ont donc survolé une partie de ce désert avec un drone doté de cette intelligence artificielle, ce qui lui a permis de délimiter des zones prioritaires de recherche selon la probabilité de trouver ces biosignatures.
Ces conditions rendent la détection de signes de vie très difficile puisqu’ils se limitent à des populations microbiennes préservées dans du sel ou des sédiments. Ces chercheurs ont donc survolé une partie de ce désert avec un drone doté de cette intelligence artificielle, ce qui lui a permis de délimiter des zones prioritaires de recherche selon la probabilité de trouver ces biosignatures.
Une réduction de l’espace de recherche de 97%
Les résultats sont impressionnants : alors que la probabilité de trouver ces signes de vie dans un tel environnement est inférieur à 10% lors de recherches aléatoires, l’utilisation de cet outil la fait passer à 87,5%. Cela permet même de réduire la zone de recherche de 97%. Des résultats qui pourront encore être améliorés quand les astrobiologistes constitueront une base de données plus complète.
Avec cette étude de faisabilité, les chercheurs espèrent faire évoluer l’exploration de Mars — et l’espace en général — vers des recherches plus précises et efficaces. De quoi renouveler l’espoir de trouver des formes de vie sur cette planète dans les années à venir.
Repéré sur l’Eclaireur Fnac, Repris par la Fondation Tamkine
#Tamkine_together_we_will_succeed
Avec cette étude de faisabilité, les chercheurs espèrent faire évoluer l’exploration de Mars — et l’espace en général — vers des recherches plus précises et efficaces. De quoi renouveler l’espoir de trouver des formes de vie sur cette planète dans les années à venir.
Repéré sur l’Eclaireur Fnac, Repris par la Fondation Tamkine
#Tamkine_together_we_will_succeed