Lors de la COP29, qui se déroule actuellement à Bakou, en Azerbaïdjan, les petits États insulaires (petites îles) en développement (PEID) ont exprimé avec force leurs préoccupations face aux impacts dévastateurs du changement climatique sur leurs territoires. Ces nations, bien que responsables de moins de 1 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, subissent de manière disproportionnée les conséquences du réchauffement climatique, notamment l'élévation du niveau de la mer, l'intensification des tempêtes et l'érosion côtière.

Les dirigeants de ces îles ont profité de la tribune de la COP29 pour appeler à des actions concrètes et à un soutien financier accru de la part des pays développés. Ils ont souligné la nécessité de respecter les engagements financiers antérieurs, tels que l'objectif des 100 milliards de dollars d'aide annuelle, qui n'a été atteint qu'en 2022, avec deux ans de retard.

En réponse à ces appels, la communauté internationale est encouragée à renforcer son soutien aux PEID en matière d'adaptation et de résilience climatique. Cela inclut la mise en place de financements innovants, le transfert de technologies adaptées et le renforcement des capacités locales pour faire face aux défis environnementaux croissants.

La COP29 représente une opportunité cruciale pour les petits États insulaires de faire entendre leur voix et de mobiliser la communauté internationale afin de garantir leur survie et leur développement durable face aux menaces existentielles posées par le changement climatique.