Les inégalités de genre dans le secteur de la santé et de l'aide aux personnes ont des effets préjudiciables sur les femmes, les systèmes de santé et les résultats en matière de santé. C'est ce que révèle le dernier rapport de l'Organisation mondiale de la santé sur les inégalités de genre dans ce domaine.
Publié mercredi dernier, ce rapport met en lumière le manque d'investissements dans les systèmes de santé, entraînant un cycle de travail non rémunéré dans le secteur de la santé et de l'aide aux personnes. Cette situation réduit la participation des femmes au marché du travail rémunéré, compromettant ainsi leur autonomisation économique et entravant l'égalité des sexes.
Le rapport met en évidence les conséquences d'années de sous-investissement chronique dans le domaine de la santé et de l'aide aux personnes, qui ont engendré une crise mondiale des soins en constante détérioration. Alors que les progrès vers la réalisation de la couverture sanitaire universelle stagnent, 4,5 milliards de personnes ne bénéficient pas d'une couverture complète des services de santé essentiels, exposant ainsi les femmes à une charge accrue de travail non rémunéré d'aide à la personne.
L'OMS met également en garde contre les effets néfastes de la fragilité des systèmes de santé, combinés à l'augmentation du travail non rémunéré dans le secteur de la santé et de l'aide aux personnes, qui mettent à mal la santé des professionnels de la santé et la qualité des services fournis.
Selon l'OMS, les investissements dans les systèmes de santé et de soins ont pour effet non seulement d'accélérer le chemin vers la couverture sanitaire universelle, mais aussi de redistribuer de manière plus équitable le travail non rémunéré dans le secteur de la santé et de l'aide aux personnes.
Le rapport expose les politiques susceptibles d'améliorer la valorisation du travail dans les domaines de la santé et de l'aide aux personnes :
1. Améliorer les conditions de travail pour toutes les formes de travail dans le secteur de la santé et de l’aide à la personne, en particulier pour les professions où les femmes sont fortement représentées.
2. Inclure plus équitablement les femmes dans le personnel rémunéré.
3. Améliorer les conditions de travail et les salaires des personnels de santé et d’aide à la personne et garantir un salaire égal pour un travail de valeur égale.
4. Remédier aux inégalités de genre dans le secteur de l’aide à la personne, favoriser une aide à la personne de qualité et défendre les droits et le bien-être des soignantes et des soignants.
5. Veiller à ce que les statistiques nationales prennent en compte, mesurent et valorisent l’ensemble du travail lié à la santé et à l’aide à la personne.
6. Investir en faveur de systèmes de santé publique robustes afin de réduire le fardeau du travail non rémunéré d’aide à la personne et d’améliorer la qualité des services de santé.
Publié mercredi dernier, ce rapport met en lumière le manque d'investissements dans les systèmes de santé, entraînant un cycle de travail non rémunéré dans le secteur de la santé et de l'aide aux personnes. Cette situation réduit la participation des femmes au marché du travail rémunéré, compromettant ainsi leur autonomisation économique et entravant l'égalité des sexes.
«Les femmes représentent 67% des personnels de santé et d’aide à la personne rémunérés dans le monde. On estime qu’en plus de ce travail rémunéré, les femmes effectuent environ 76% de toutes les activités d’aide à la personne non rémunérées. Le travail essentiellement réalisé par des femmes a tendance à être moins bien payé et à s’effectuer dans de mauvaises conditions», alerte le rapport, mettant en évidence que les bas salaires et les conditions de travail exigeantes sont monnaie courante dans le secteur de la santé et de l’aide à la personne. «La dévalorisation de l’aide à la personne, un travail principalement effectué par des femmes, a des répercussions négatives sur les salaires, les conditions de travail, la productivité et l’empreinte économique du secteur», ajoute le document de l’OMS.
Le rapport met en évidence les conséquences d'années de sous-investissement chronique dans le domaine de la santé et de l'aide aux personnes, qui ont engendré une crise mondiale des soins en constante détérioration. Alors que les progrès vers la réalisation de la couverture sanitaire universelle stagnent, 4,5 milliards de personnes ne bénéficient pas d'une couverture complète des services de santé essentiels, exposant ainsi les femmes à une charge accrue de travail non rémunéré d'aide à la personne.
L'OMS met également en garde contre les effets néfastes de la fragilité des systèmes de santé, combinés à l'augmentation du travail non rémunéré dans le secteur de la santé et de l'aide aux personnes, qui mettent à mal la santé des professionnels de la santé et la qualité des services fournis.
«Le rapport montre bien comment des investissements fondés sur l’équité de genre dans le secteur de la santé et de l’aide à la personne permettraient de redéfinir la valeur de la santé et de l’aide à la personne et de favoriser des économies plus justes et plus inclusives. Nous appelons les dirigeantes et dirigeants, les décideuses et décideurs politiques et les employeuses et employeurs à investir : il est temps d’investir équitablement en faveur de la santé et de l’aide à la personne», déclare Jim Campbell, directeur du département Personnels de santé de l’OMS.
Selon l'OMS, les investissements dans les systèmes de santé et de soins ont pour effet non seulement d'accélérer le chemin vers la couverture sanitaire universelle, mais aussi de redistribuer de manière plus équitable le travail non rémunéré dans le secteur de la santé et de l'aide aux personnes.
«Lorsque les femmes occupent des emplois rémunérés dans le domaine de la santé et de l’aide à la personne, elles sont économiquement autonomes et les résultats en matière de santé s’en trouvent meilleurs. Les systèmes de santé doivent reconnaître et valoriser toutes les formes de travail lié à la santé et à l’aide à la personne, et y consacrer des investissements», insiste l’Organisation.
Le rapport expose les politiques susceptibles d'améliorer la valorisation du travail dans les domaines de la santé et de l'aide aux personnes :
1. Améliorer les conditions de travail pour toutes les formes de travail dans le secteur de la santé et de l’aide à la personne, en particulier pour les professions où les femmes sont fortement représentées.
2. Inclure plus équitablement les femmes dans le personnel rémunéré.
3. Améliorer les conditions de travail et les salaires des personnels de santé et d’aide à la personne et garantir un salaire égal pour un travail de valeur égale.
4. Remédier aux inégalités de genre dans le secteur de l’aide à la personne, favoriser une aide à la personne de qualité et défendre les droits et le bien-être des soignantes et des soignants.
5. Veiller à ce que les statistiques nationales prennent en compte, mesurent et valorisent l’ensemble du travail lié à la santé et à l’aide à la personne.
6. Investir en faveur de systèmes de santé publique robustes afin de réduire le fardeau du travail non rémunéré d’aide à la personne et d’améliorer la qualité des services de santé.