Poème en vers et en musique de Adnane Benchakroun
Pour ceux qui aiment encore lire : Poème de Adnane Benchakroun
Où papillons légers dansent sur l’air léger,
Je rencontrai Rabhi, le sage aux mots parfaits,
Dans ce havre divin, un éden protégé.
Son regard, plein de vie, observait avec soin,
Ces ailes chatoyantes qui virevoltaient,
« Monsieur Rabhi », dis-je, tremblant, incertain,
« Vous voici parmi nous, où nature se reflète. »
Il sourit, bienveillant, entouré de couleurs,
« Ces créatures fragiles sont notre reflet,
Un monde en équilibre, mais plein de douleurs,
Que nos actions, hélas, ont souvent effrayé. »
Nous marchâmes ensemble, au milieu des merveilles,
« Pensez-vous qu’un espoir demeure en ce monde ? »
Il soupira, songeur, ses yeux fixant l’abeille,
« Tant qu’il y a de la vie, que la nature abonde. »
« Mais le vrai changement doit venir du cœur,
De notre mode de vie, de notre conscience,
La sobriété heureuse est la clé du bonheur,
Vivre avec peu, en paix, loin de l’arrogance. »
« Et que dire des énergies que l’on vante,
Comme l’hydrogène vert, sauveur de la terre ? »
Rabhi resta pensif, sans répondre de suite,
« Les technologies sont un pas, mais sans mystère. »
« Le véritable salut est dans notre lien,
Avec la nature, mère de nos destinées,
Sans ce respect profond, tout effort est vain,
Nous devons revenir à des vies apaisées. »
Devant un bassin calme, où les ailes se posent,
Je lui parlai alors de la biodiversité,
De cette richesse perdue, que le monde érode,
« Elle est en péril », dit-il, plein de gravité.
« Chaque espèce qui s’éteint, c’est un monde qui meurt,
Un équilibre rompu, un destin brisé,
Nous devons protéger ce trésor à toute heure,
Restaurer la vie, la terre, notre fierté. »
Le soleil déclinait, teintant de rouge et d’or,
Les derniers instants de ce jour apaisé,
« Je ne suis qu’un messager », dit-il, sans remords,
« Un paysan qui veille à ce que l’on ait assez. »
« N’abandonnons jamais, car l’avenir est là,
Entre nos mains, fragiles, comme ces papillons,
C’est à nous de choisir, de ne pas baisser les bras,
Pour que demain soit fertile, pour que vive notre don. »
Nous nous quittâmes alors, sous ce ciel éclatant,
Avec en moi la force d’un nouvel engagement,
Pour sauver cette terre, notre joyau vivant,
Et pour rendre hommage à ce sage bienveillant.
Le poème "L'Éden Fragile : Quand Rabhi Murmure à l'Oreille des Papillons" évoque une rencontre poétique entre le narrateur et Pierre Rabhi, un sage profondément connecté à la nature.
Le poème se termine par un appel à l’action pour protéger la biodiversité et la Terre, avec le narrateur inspiré par la sagesse de Rabhi, déterminé à s'engager pour un avenir durable.