Poème en musique de Aziza Benkirane
Pour ceux qui aiment encore lire : Poème de Aziza Benkirane
Des rides comme des histoires, des traces du passé,
Le temps a brodé son fil d'argent,
Mais l'âme danse, toujours vibrante.
Des prothèses auditives, un doux murmure,
Elles captent les rires, la vie qui rassure,
Chaque son retrouvé, un trésor précieux,
Un monde en symphonie, un éclat lumineux.
Des implants dentaires, un sourire retrouvé,
Chaque éclat de joie, une promesse à aimer,
Les mots s'envolent, comme des oiseaux,
L'authenticité brille, malgré les fléaux.
La chirurgie de la cataracte, un regard qui s'éveille,
Des couleurs retrouvées, des souvenirs en soleil,
Les yeux, fenêtres sur un monde éclatant,
Chaque instant vécu, un cadeau émouvant.
Et la puce anti-Alzheimer, douce gardienne,
Elle préserve nos rêves, nos larmes, nos peines,
Dans ce corps qui triomphe et nous trahit,
L'esprit reste fort, jamais assoupi.
Alors, célébrons ce chemin, ces luttes,
Chaque cicatrice, chaque instant qui s'illustre,
Car l'âge n'est qu'un nombre, un souffle léger,
Que l'esprit, indomptable, continue d'éclairer.
Mais à chaque ride, les enfants s'éloignent,
Leurs voix, comme des échos qui se joignent
Aux souvenirs, doux mais fuyants,
Et le cœur se serre, bien plus que le corps souffrant.
Les douleurs anatomiques se traitent lentement,
Laissent place aux douleurs du cœur, plus pesantes.
La solitude s'installe, discrète compagnie,
Et l'ordinateur devient celui qui apaise les tourments.
Il remplit les silences, illumine les nuits,
Sous la lumière bleutée, l'esprit survit.
Alors, même seul, je poursuis le voyage,
Car aimer la vie, c'est l'essence, malgré les âges.
Le poème "L'Âge qui Nous Trahit" explore avec sensibilité la dualité du vieillissement, où le corps, marqué par les années, montre des signes de fragilité, tandis que l’esprit demeure vibrant et résilient.
L'ordinateur devient un compagnon de réconfort, apaisant les silences et éclairant les nuits solitaires. Le poème montre ainsi que si l’âge trahit le corps, l’esprit, lui, reste indomptable.
Malgré les épreuves et l’inéluctabilité du déclin, il célèbre une forme de réconciliation avec la vie, concluant que continuer d’aimer, même dans la solitude et la vieillesse, demeure essentiel.