La sécheresse qui frappe le Maroc actuellement a fait que cette question ne quitte jamais le débat public.
Lors de la séance hebdomadaire consacrée aux questions orales, le ministre de tutelle, Nizar Baraka, a été de nouveau interpellé par les députés, majorité et opposition confondues, sur sa stratégie pour faire face à la rareté de l’eau qui menace le pays. Il ne s’agit pas de l’unique problème auquel il faut remédier.
Nizar Baraka a tiré la sonnette d’alarme sur un souci qui va de pair avec le stress hydrique : le gaspillage et l’usage excessif des ressources hydriques. “Il faut que nous soyons sincères avec nous-mêmes, nous avons un sérieux problème de gaspillage et d’exploitation excessive de la nappe phréatique dans notre pays”, a-t-il regretté.
Selon M. Baraka, le gaspillage coûte au pays l’équivalent de deux mètres de nappe phréatique chaque année. Cette hémorragie est exacerbée, ajoute-t-il, par le foisonnement des puits clandestins qui surgissent partout dans le monde rural. “Nous ne pouvons gérer les ressources hydriques sans mesurer la quantité d’eau exploitée chaque année par les puits non autorisés", a-t-il expliqué, soulignant un problème de plus grande envergure qu’est le manque d’optimisation des ressources. Nizar Baraka a critiqué le fait que plusieurs canaux d’irrigation perdent 30 à 40% de leurs ressources sans qu’ils ne soient exploités. Dans certains cas, les pertes peuvent, selon M. Baraka, culminer à 60%.
En plus de ces dysfonctionnements, le ministre s’est montré insatisfait de ce qu’il a nommé “le vol de l’eau”, faisant savoir aux députés, et à travers eux à l’opinion publique, que le détournement de l’eau réservée à l’agriculture a pris des proportions inquiétantes. “Près de 40% du cours d’eau destiné aux terres agricoles est détourné pendant son passage”, a-t-il déploré.
Pour atténuer l’ampleur de ces turpitudes, le ministère compte y faire face en préparant un plan spécial dont le but est d’améliorer la gestion des eaux allouées à l’agriculture et à la consommation domestique surtout dans le monde rural.
Compte tenu du recul des niveaux des barrages et du déficit pluviométrique, le pays ne peut plus se permettre le luxe de la moindre nonchalance dans la gestion de l’eau. Les députés du groupe istiqlalien pour l’Unité et l'Égalitarisme ont, pour leur part, appelé à investir davantage dans la construction des barrages et notamment au niveau de la vallée de Tensift, dont les eaux ne sont pas assez exploitées par les communes environnantes.
La construction des barrages est l’une des solutions mais pas la seule. Le département de Nizar Baraka table sur le dessalement des eaux de la mer pour compenser les pertes subies à cause de la sécheresse qui peut durer des années si la situation climatique actuelle perdure. Le ministère, rappelons-le, compte construire 129 barrages, ce qui permettra de stocker jusqu’à 24 milliards de mètres cubes.
A présent, le taux de remplissage des barrages ne dépasse pas 33,4%, soit 5,4 milliards de mètres cubes. Un niveau largement inférieur à celui enregistré l’année précédente ( 50,8% ).
Source : lopinion.ma
Nizar Baraka a tiré la sonnette d’alarme sur un souci qui va de pair avec le stress hydrique : le gaspillage et l’usage excessif des ressources hydriques. “Il faut que nous soyons sincères avec nous-mêmes, nous avons un sérieux problème de gaspillage et d’exploitation excessive de la nappe phréatique dans notre pays”, a-t-il regretté.
Selon M. Baraka, le gaspillage coûte au pays l’équivalent de deux mètres de nappe phréatique chaque année. Cette hémorragie est exacerbée, ajoute-t-il, par le foisonnement des puits clandestins qui surgissent partout dans le monde rural. “Nous ne pouvons gérer les ressources hydriques sans mesurer la quantité d’eau exploitée chaque année par les puits non autorisés", a-t-il expliqué, soulignant un problème de plus grande envergure qu’est le manque d’optimisation des ressources. Nizar Baraka a critiqué le fait que plusieurs canaux d’irrigation perdent 30 à 40% de leurs ressources sans qu’ils ne soient exploités. Dans certains cas, les pertes peuvent, selon M. Baraka, culminer à 60%.
En plus de ces dysfonctionnements, le ministre s’est montré insatisfait de ce qu’il a nommé “le vol de l’eau”, faisant savoir aux députés, et à travers eux à l’opinion publique, que le détournement de l’eau réservée à l’agriculture a pris des proportions inquiétantes. “Près de 40% du cours d’eau destiné aux terres agricoles est détourné pendant son passage”, a-t-il déploré.
Pour atténuer l’ampleur de ces turpitudes, le ministère compte y faire face en préparant un plan spécial dont le but est d’améliorer la gestion des eaux allouées à l’agriculture et à la consommation domestique surtout dans le monde rural.
Compte tenu du recul des niveaux des barrages et du déficit pluviométrique, le pays ne peut plus se permettre le luxe de la moindre nonchalance dans la gestion de l’eau. Les députés du groupe istiqlalien pour l’Unité et l'Égalitarisme ont, pour leur part, appelé à investir davantage dans la construction des barrages et notamment au niveau de la vallée de Tensift, dont les eaux ne sont pas assez exploitées par les communes environnantes.
La construction des barrages est l’une des solutions mais pas la seule. Le département de Nizar Baraka table sur le dessalement des eaux de la mer pour compenser les pertes subies à cause de la sécheresse qui peut durer des années si la situation climatique actuelle perdure. Le ministère, rappelons-le, compte construire 129 barrages, ce qui permettra de stocker jusqu’à 24 milliards de mètres cubes.
A présent, le taux de remplissage des barrages ne dépasse pas 33,4%, soit 5,4 milliards de mètres cubes. Un niveau largement inférieur à celui enregistré l’année précédente ( 50,8% ).
Source : lopinion.ma