Poème à écouter en musique de Adnane Benchakroun
Pour ceux qui aiment encore lire : Poème de Adnane Benchakroun
Un pont entre le passé et l’avenir fidèle.
Mon médecin ancien, gardien de mes douleurs,
Console mes tourments, apaise mes peurs.
Mais voici qu’à ses côtés se dresse une lumière,
L’IA qui murmure des vérités austères.
Avant de consulter, elle scrute mes plaintes,
Ses algorithmes froids traduisent mes craintes.
Elle observe, calcule, et son souffle mécanique,
M’indique des chemins d’une clarté clinique.
Après la douce voix de mon professeur sage,
L’IA déchiffre l’ombre des écrits en usage.
Elle éclaire les mots d’ordonnances obscures,
Et m’assiste à gravir mes montagnes d’ordures.
Mais l’humain, dans son art, dépasse ses rivaux,
Il entend dans mes yeux ce que tait mon cerveau.
Là où la machine s’arrête aux statistiques,
L’homme plonge au-delà des faits logistiques.
Je les lie dans mon cœur, ces deux forces alliées,
L’une froide et précise, l’autre à l’âme liée.
Leur union me promet des jours plus apaisés,
Un savoir partagé, des chemins balisés.
Mais toujours je me tiens en gardien attentif,
Aux limites des codes, à ce choix décisif.
L’avenir s’annonce riche en croisements subtils,
Où l’homme et la machine s’unissent dans un fil.
Ainsi, dans ce dialogue, ma santé s’enracine,
Entre l’homme et la puce, entre chair et machine.
Ce poème explore la coexistence entre la médecine humaine et l'intelligence artificielle dans le parcours de soins moderne.
Le texte célèbre leur complémentarité : l’humain apporte l’intuition et l’expérience, tandis que la machine offre des outils puissants pour optimiser les diagnostics et le suivi. Cette union, bien que fragile, promet un avenir où soin et technologie s’harmonisent. Cependant, le poème invite à la prudence face aux limites de l’IA, rappelant que seule l’humanité du médecin peut véritablement donner sens aux chiffres. Entre chair et machine, une nouvelle médecine émerge, porteuse d’espoir et de défis.