L'accueil
Rabat – Bureau des affaires sentimentalo-scientifiques.
Mesdames, messieurs, gens mariés, fiancés en sursis, ou colocataires du cœur en guerre froide : tendez l’oreille ! L’université britannique de St. Andrews vient de nous livrer une arme de dissuasion massive pour les disputes conjugales. Et tenez-vous bien : elle ne coûte ni bouquet de fleurs, ni plateau de sfenj, ni escapade à Chefchaouen. Elle tient en... 5 secondes de silence.
Oui, cinq secondes ! Pas une de plus, pas une de moins. Le temps d’un regard, d’un souffle, ou de réfléchir à la question existentielle : « Est-ce que ça vaut vraiment le divorce pour une télécommande ? »
Oui, cinq secondes ! Pas une de plus, pas une de moins. Le temps d’un regard, d’un souffle, ou de réfléchir à la question existentielle : « Est-ce que ça vaut vraiment le divorce pour une télécommande ? »
Le Maroc adopte... à sa manière
Les Marocains, on le sait, n’attendent jamais qu’une université étrangère valide leurs traditions pour les appliquer. Chez nous, cette pause de cinq secondes, on la connaît depuis longtemps. On l’appelle : “la t9adya”.
Exemple :
Elle : « Tu rentres encore à 23h ?! Et c’est qui cette Zineb qui a liké ta story ?? »
Lui (s’asseyant, fixant un point au loin, sans rien dire) :
...
...
...
...
...
Elle : « Bon... tu veux du thé ? »
Résultat : désescalade immédiate, discussion reportée, et paix signée autour d’un verre de atay. Magie ? Non. Intelligence émotionnelle à la marocaine !
Exemple :
Elle : « Tu rentres encore à 23h ?! Et c’est qui cette Zineb qui a liké ta story ?? »
Lui (s’asseyant, fixant un point au loin, sans rien dire) :
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Elle : « Bon... tu veux du thé ? »
Résultat : désescalade immédiate, discussion reportée, et paix signée autour d’un verre de atay. Magie ? Non. Intelligence émotionnelle à la marocaine !
Théâtre conjugal : les 5 secondes vues par les couples marocains
Selon notre propre étude (réalisée au café "Chez Chrifa" à Salé), voici les trois réactions typiques face à cette pause :
Le philosophe de salon : « Khoya, si tu dis rien, elle croit que tu réfléchis. Et ça, c’est plus fort que d’avoir raison. »
La stratège expérimentée : « Si je ne dis rien pendant 5 secondes, il pense que je prépare une bombe. Du coup, il me dit pardon avant même que je parle. »
Le sceptique du douar : « Moi j’ai essayé… je me suis pris une babouche. Mais elle a visé à côté, donc je crois que ça marche un peu. »
Le philosophe de salon : « Khoya, si tu dis rien, elle croit que tu réfléchis. Et ça, c’est plus fort que d’avoir raison. »
La stratège expérimentée : « Si je ne dis rien pendant 5 secondes, il pense que je prépare une bombe. Du coup, il me dit pardon avant même que je parle. »
Le sceptique du douar : « Moi j’ai essayé… je me suis pris une babouche. Mais elle a visé à côté, donc je crois que ça marche un peu. »
Les scientifiques confirment ce que nos grands-mères savaient
Selon les chercheurs, ce petit moment de silence active le cerveau rationnel au lieu du cerveau reptilien (celui qui insulte vite). Chez nous, c’est simplement le moment où tu demandes à Allah de ne pas dire une bêtise. Ou comme disait mon oncle Aziz : « Le silence, c’est comme le couscous : faut laisser mijoter pour éviter les grumeaux. »
Bonus : Quand NE PAS utiliser la pause de 5 secondes
Quand elle vous dit : « Tu trouves que j’ai grossi ? » → Là, toute pause est une condamnation.
Quand il dit : « On va chez ma mère dimanche » → Là, mieux vaut pleurer directement.
La vraie méthode secrète n’est peut-être pas la pause elle-même, mais ce qu’elle évite : les mots qui dépassent la pensée, les assiettes qui volent et les statuts Facebook passif-agressifs.
Alors Marocains et Marocaines, souvenez-vous : avant d’ouvrir la bouche… comptez jusqu’à cinq.
Et si ça ne marche pas... appelez votre belle-mère. Elle saura calmer les deux parties, même sans études britanniques.
Bonus : Quand NE PAS utiliser la pause de 5 secondes
Quand elle vous dit : « Tu trouves que j’ai grossi ? » → Là, toute pause est une condamnation.
Quand il dit : « On va chez ma mère dimanche » → Là, mieux vaut pleurer directement.
La vraie méthode secrète n’est peut-être pas la pause elle-même, mais ce qu’elle évite : les mots qui dépassent la pensée, les assiettes qui volent et les statuts Facebook passif-agressifs.
Alors Marocains et Marocaines, souvenez-vous : avant d’ouvrir la bouche… comptez jusqu’à cinq.
Et si ça ne marche pas... appelez votre belle-mère. Elle saura calmer les deux parties, même sans études britanniques.
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Jbel Irhoud : quand le Maroc pensait déjà l’humanité
