Cette hausse est d'autant plus significative qu'elle se traduit par une progression de 1,8 % par rapport à l'année précédente, malgré les défis posés par les fluctuations monétaires. La division automobile, bien qu'en légère baisse de 0,5 % avec des revenus de 9,3 milliards d'euros, montre une résilience remarquable, enregistrant une croissance de 2,6 % à taux de change constants. Cela témoigne de l'impact positif de nouveaux modèles tels que le Renault Scenic E-Tech Electric et le Dacia Duster, qui séduisent de plus en plus les consommateurs.

En Europe, Renault et Dacia continuent de briller, avec Renault se positionnant au troisième rang des ventes et Dacia au neuvième, malgré un marché global en déclin. Le Dacia Sandero s'affirme comme le véhicule le plus vendu sur le continent, illustrant la popularité croissante de la marque. Par ailleurs, la marque Alpine a également connu une croissance significative, avec une augmentation de 16,5 % des ventes sur les neuf premiers mois de l'année, soutenue par des versions haut de gamme qui attirent une clientèle exigeante.

Sur le plan opérationnel, le groupe affiche un portefeuille de commandes solide en Europe, suffisant pour couvrir deux mois de ventes, et a réussi à réduire ses stocks de 14 000 unités par rapport à l'année précédente. Renault maintient ainsi des perspectives financières optimistes pour 2024, prévoyant une marge opérationnelle de 7,5 % et un cash-flow libre d'au moins 2,5 milliards d'euros. Thierry Piéton, le directeur financier, a souligné l'importance des lancements de nouveaux véhicules électriques et hybrides prévus pour 2024 et 2025, renforçant la compétitivité et l'adaptabilité du groupe face à un marché en constante évolution.