Le bruit des bombardements ne cesse de résonner dans les rues de Gaza, mais c’est un autre son qui résonne avec plus de force encore dans les couloirs des hôpitaux : celui de l’épuisement. À l'hôpital Kamel Adwan, les équipes médicales luttent contre l'épuisement, la pénurie de ressources, et un afflux incessant de blessés. Chaque jour, des vies sont suspendues à un fil, et ce fil s’effiloche dangereusement avec la rareté des moyens médicaux. Dans ce contexte tragique, le directeur de l'hôpital Kamel Adwan a lancé un appel pressant : l’ouverture immédiate d’un couloir humanitaire pour faire entrer de l’aide d’urgence.
"Nous sommes à bout"
La voix du directeur est chargée de fatigue, mais aussi de désespoir. « Nos équipes sont épuisées. Les médecins, les infirmières, les aides-soignants... tout le monde est à bout de forces. Nous manquons de tout : de médicaments, de matériel chirurgical, et surtout de sang. Si la situation continue ainsi, nous allons perdre encore plus de vies. » Les hôpitaux de Gaza, comme Kamel Adwan, sont submergés depuis le début de l’escalade des violences. Et alors que les attaques s’intensifient, l'accès à des ressources vitales devient de plus en plus restreint.
Au-delà des médicaments, c’est le manque de sang qui menace de transformer chaque opération chirurgicale en une course contre la montre. « Nous appelons la population à donner du sang, mais même avec cela, nous n'avons pas assez. Il faut impérativement que les organisations internationales prennent leurs responsabilités et organisent l’acheminement de matériel médical et de banques de sang. Sans cela, nous ne pourrons plus sauver personne », poursuit le directeur.
Un couloir humanitaire : seule issue pour sauver des vies
Le problème majeur, auquel les équipes médicales sont confrontées, est l'impossibilité de faire parvenir des fournitures dans un territoire aussi enclavé que Gaza. Les bombardements continus rendent toute tentative de ravitaillement dangereuse et presque impraticable. Pour cette raison, le directeur de l’hôpital Kamel Adwan, comme tant d'autres voix dans la région, demande l’ouverture immédiate d’un couloir humanitaire.
Un couloir humanitaire permettrait aux organisations internationales de faire entrer des médicaments, du matériel chirurgical, et du personnel médical sans risquer de nouveaux bombardements. Mais jusqu'à présent, l'idée reste un rêve éloigné, car les négociations piétinent, et les préoccupations politiques et stratégiques prennent souvent le pas sur l’urgence humanitaire.
« C’est une question de vie ou de mort, pas de politique. Nous avons besoin de ce couloir maintenant. Il en va de la survie de nos patients, de nos enfants. Nous appelons à l’action immédiate », insiste le directeur.
Le prix de l’inaction
Alors que les médecins, comme ceux de l'hôpital Kamel Adwan, font tout ce qu’ils peuvent pour sauver des vies avec les moyens du bord, le monde semble rester sourd à leur détresse. Les ONG humanitaires tentent désespérément de faire parvenir des convois, mais chaque tentative se heurte à la réalité des attaques incessantes. Le prix de cette inaction est simple : chaque heure qui passe sans aide supplémentaire signifie plus de morts évitables.
La communauté internationale, bien que consciente de la situation, semble paralysée par la complexité du conflit. Les médecins, eux, ne peuvent se permettre ce luxe. Ils sont en première ligne, confrontés à une réalité que beaucoup de dirigeants ne voient qu’à travers des écrans ou des rapports.
La question reste donc : combien de temps encore les hôpitaux de Gaza, comme Kamel Adwan, pourront-ils tenir sans un soutien réel et concret ? Le directeur conclut sur une note sombre : « Nous faisons tout notre possible, mais il est clair que sans une aide extérieure, nos efforts seront en vain. »
"Nous sommes à bout"
La voix du directeur est chargée de fatigue, mais aussi de désespoir. « Nos équipes sont épuisées. Les médecins, les infirmières, les aides-soignants... tout le monde est à bout de forces. Nous manquons de tout : de médicaments, de matériel chirurgical, et surtout de sang. Si la situation continue ainsi, nous allons perdre encore plus de vies. » Les hôpitaux de Gaza, comme Kamel Adwan, sont submergés depuis le début de l’escalade des violences. Et alors que les attaques s’intensifient, l'accès à des ressources vitales devient de plus en plus restreint.
Au-delà des médicaments, c’est le manque de sang qui menace de transformer chaque opération chirurgicale en une course contre la montre. « Nous appelons la population à donner du sang, mais même avec cela, nous n'avons pas assez. Il faut impérativement que les organisations internationales prennent leurs responsabilités et organisent l’acheminement de matériel médical et de banques de sang. Sans cela, nous ne pourrons plus sauver personne », poursuit le directeur.
Un couloir humanitaire : seule issue pour sauver des vies
Le problème majeur, auquel les équipes médicales sont confrontées, est l'impossibilité de faire parvenir des fournitures dans un territoire aussi enclavé que Gaza. Les bombardements continus rendent toute tentative de ravitaillement dangereuse et presque impraticable. Pour cette raison, le directeur de l’hôpital Kamel Adwan, comme tant d'autres voix dans la région, demande l’ouverture immédiate d’un couloir humanitaire.
Un couloir humanitaire permettrait aux organisations internationales de faire entrer des médicaments, du matériel chirurgical, et du personnel médical sans risquer de nouveaux bombardements. Mais jusqu'à présent, l'idée reste un rêve éloigné, car les négociations piétinent, et les préoccupations politiques et stratégiques prennent souvent le pas sur l’urgence humanitaire.
« C’est une question de vie ou de mort, pas de politique. Nous avons besoin de ce couloir maintenant. Il en va de la survie de nos patients, de nos enfants. Nous appelons à l’action immédiate », insiste le directeur.
Le prix de l’inaction
Alors que les médecins, comme ceux de l'hôpital Kamel Adwan, font tout ce qu’ils peuvent pour sauver des vies avec les moyens du bord, le monde semble rester sourd à leur détresse. Les ONG humanitaires tentent désespérément de faire parvenir des convois, mais chaque tentative se heurte à la réalité des attaques incessantes. Le prix de cette inaction est simple : chaque heure qui passe sans aide supplémentaire signifie plus de morts évitables.
La communauté internationale, bien que consciente de la situation, semble paralysée par la complexité du conflit. Les médecins, eux, ne peuvent se permettre ce luxe. Ils sont en première ligne, confrontés à une réalité que beaucoup de dirigeants ne voient qu’à travers des écrans ou des rapports.
La question reste donc : combien de temps encore les hôpitaux de Gaza, comme Kamel Adwan, pourront-ils tenir sans un soutien réel et concret ? Le directeur conclut sur une note sombre : « Nous faisons tout notre possible, mais il est clair que sans une aide extérieure, nos efforts seront en vain. »