L’enregistrement d’une conversation entre des officiers supérieurs de l’armée de l’air allemande, la « Luftwaffe », qui discutaient d’une éventuelle attaque aérienne contre le pont de Crimée, en Russie, avec des missiles allemands « Taurus », a été publié, le 1er mars, par la rédactrice en chef du groupe de presse russe Rossiya Segodnya, Margarita Simonian.
Le ministère de la défense et des médias allemands ont confirmé, le 2 mars, qu’une conversation entre hauts gradés de la Bundeswehr avait été « interceptée ».
Commentant ce scandale, qui a suscité la moquerie des observateurs à travers le monde du conflit en Ukraine, le média allemand « Berliner Zeitung » s’est insurgé contre des généraux qui discutent « des questions internes les plus explosives comme s'ils n'avaient jamais entendu parler d'écoutes téléphoniques ».
Le ministère de la défense et des médias allemands ont confirmé, le 2 mars, qu’une conversation entre hauts gradés de la Bundeswehr avait été « interceptée ».
Commentant ce scandale, qui a suscité la moquerie des observateurs à travers le monde du conflit en Ukraine, le média allemand « Berliner Zeitung » s’est insurgé contre des généraux qui discutent « des questions internes les plus explosives comme s'ils n'avaient jamais entendu parler d'écoutes téléphoniques ».
La présence de militaires occidentaux en Ukraine confirmée
« Ce qui est vraiment délicat dans les discussions des généraux, c'est l'étendue de la coopération occidentale. Aujourd’hui, le monde sait enfin que des techniciens d’armement britanniques sont déployés derrière le front et qu’il y a de nombreux ‘civils à l’accent américain’ », a déploré le média allemand.
Le service de contre-espionnage allemand va lancer une enquête « très minutieuse, très intensive et très rapide », a déclaré le chancelier Olaf Scholz.
Les services de renseignement allemands n’ont jamais été réputés brillants, même pendant la seconde guerre mondiale, mais cette affaire représente le comble de l’incompétence.
Le service de contre-espionnage allemand va lancer une enquête « très minutieuse, très intensive et très rapide », a déclaré le chancelier Olaf Scholz.
Les services de renseignement allemands n’ont jamais été réputés brillants, même pendant la seconde guerre mondiale, mais cette affaire représente le comble de l’incompétence.