L’Aïd de nouveau fêté
Supprimé de l’agenda de la résidence présidentielle par son prédécesseur Donald Trump, le président américain Joe Biden a restauré la célébration de l’Aïd-el-Fitr à la Maison Blanche.
Conformément à sa promesse faite pendant sa candidature à la présidentielle, Joe Biden a reçu ce lundi 2 mai une centaine de personnes dans l’ « East Room », pour célébrer la rupture du jeûne du ramadan.
Un protocole annuel depuis Clinton
Tous les présidents américains ont tenu les cérémonies annuelles de l’Aïd depuis la mise en place de ce protocole, sous l’administration Clinton, à la fin du XXe siècle, excepté Donald Trump (2017-2021). A la place, ce dernier publiait des communiqués de presse, comme, en 2020, celui-ci : « Nous espérons qu’ils [les musulmans] trouvent à la fois du confort et de la force grâce aux pouvoirs de la prière et de la foi. »
Ce retour a été salué par Talib Shareef, imam de la mosquée Masjid Muhammad à Washington :
L'odj avec LeMonde
Supprimé de l’agenda de la résidence présidentielle par son prédécesseur Donald Trump, le président américain Joe Biden a restauré la célébration de l’Aïd-el-Fitr à la Maison Blanche.
Conformément à sa promesse faite pendant sa candidature à la présidentielle, Joe Biden a reçu ce lundi 2 mai une centaine de personnes dans l’ « East Room », pour célébrer la rupture du jeûne du ramadan.
« Aujourd’hui, autour du monde, nous voyons tellement de musulmans qui ont été des cibles d’actes de violences. Personne ne doit discriminer, ou être forcé, contraint, pour des raisons religieuses », a déclaré le président américain. « Nous savons qu’il reste beaucoup de travail à faire, à l’étranger mais aussi aux Etats-Unis. Les musulmans rendent notre nation plus forte chaque jour, même s’ils doivent faire face à de sérieux défis et menaces de la part de notre société, comme des actes de violences ciblés, et de l’islamophobie. »
Un protocole annuel depuis Clinton
Tous les présidents américains ont tenu les cérémonies annuelles de l’Aïd depuis la mise en place de ce protocole, sous l’administration Clinton, à la fin du XXe siècle, excepté Donald Trump (2017-2021). A la place, ce dernier publiait des communiqués de presse, comme, en 2020, celui-ci : « Nous espérons qu’ils [les musulmans] trouvent à la fois du confort et de la force grâce aux pouvoirs de la prière et de la foi. »
Ce retour a été salué par Talib Shareef, imam de la mosquée Masjid Muhammad à Washington :
« (…) Etre reçu ici est un important message envoyé à notre nation et au monde. L’islam est une composante bienvenue de notre pays, comme toutes les autres croyances. L’établissement le plus important de notre pays est en phase avec les valeurs fondamentales de notre nation, et les lois qui protègent le libre exercice des religions », a-t-il déclaré.
L'odj avec LeMonde