Au lieu de célébrer la voiture électrique comme un pas vers une mobilité plus propre, certains puristes de l'environnement la considèrent comme une illusion verte. Pour eux, la voiture, qu'elle soit électrique ou thermique, reste l'ennemi à abattre.

Des critiques variées :

Les détracteurs de la voiture électrique avancent divers arguments, parfois contradictoires, allant de sa prétendue trop grande puissance à sa consommation de ressources naturelles. Les critiques incluent son poids, sa luxe, son impact sur les émissions de CO2, et même des aspects politiques, qualifiant la voiture électrique de trop associée à une classe aisée.

Réaction de certains groupes écologistes :

Le WWF, généralement connu pour sa défense de la nature, a surpris en publiant un rapport pointant du doigt les SUV électriques. Cependant, la définition floue de "SUV" et le seuil de poids proposé à 1 600 kilos suscitent des interrogations sur la cohérence et la faisabilité de telles propositions.

Voitures électriques : Nouvelle cible de l'écologie politique :

Certains auteurs, comme Laurent Castaignède, parlent même d'un "electric gate" et proposent des mesures telles que limiter la vitesse des voitures de plus d'une tonne et demie à 90 km/h. Ces idées, bien que souvent excessives, soulignent la polarisation du débat.

Lutte contre des critères différents :

Des arguments surgissent également contre la recharge rapide des batteries, dénonçant la demande accrue sur le réseau électrique. Ces critiques variées créent une atmosphère où l'idéologie semble prévaloir sur une approche rationnelle.

En résumé, la voiture électrique se retrouve au centre d'un conflit idéologique. Entre les opposants farouches, parfois teintés de complotisme, et les écologistes radicaux qui remettent en question son impact environnemental, la recherche d'une solution de mobilité durable est prise en tenaille. Un équilibre entre idéaux et réalités semble nécessaire pour progresser vers une décarbonation réussie des transports.