Quand le Maroc fête son millénaire agricole :
Id Yennayer, qui correspond au premier jour du calendrier julien, célèbre l’entrée dans une nouvelle année agraire. En 2025, cette date marque l’an 2975 du calendrier amazigh, un système de datation qui remonte à l’accession au trône de l’Égypte antique par le roi berbère Sheshonq Ier en 950 avant J.-C. Cette chronologie, profondément ancrée dans l’histoire des Amazighs, reflète leur organisation des saisons et des cycles agricoles, témoignant de leur lien intime avec la terre et la nature.
Dans les foyers amazighs, Id Yennayer est célébré par des rituels riches et variés. Les familles se réunissent autour de repas traditionnels, comme le Tagoulla, une purée d’orge ou de maïs, ou encore le couscous aux sept légumes, symbolisant l’abondance et la fertilité. Ces plats, préparés avec soin, varient selon les régions et reflètent la diversité des terroirs marocains. À travers ces mets, les Amazighs expriment leur gratitude envers la terre nourricière et leur espoir pour une année prospère.
Au-delà des festivités culinaires et des traditions agricoles, Id Yennayer revêt une portée identitaire forte. Cette journée met en lumière la richesse et la diversité de l’identité marocaine, où les cultures amazighe, arabe et hassanie coexistent et s’enrichissent mutuellement. La reconnaissance officielle de cette fête en tant que jour férié national, annoncée récemment, marque un tournant historique. Elle témoigne de l’engagement du Maroc à promouvoir l’amazighité comme composante essentielle de son patrimoine culturel et civilisationnel.
Cette reconnaissance n’est pas seulement symbolique. Elle s’inscrit dans un processus plus large d’intégration de la langue et de la culture amazighes dans les institutions publiques, les écoles et les médias. Ainsi, Id Yennayer devient un vecteur de sensibilisation et de transmission, renforçant le sentiment d’appartenance et de fierté chez les jeunes générations.
Dans chaque foyer, les femmes jouent un rôle central dans la célébration d’Id Yennayer. Elles sont les gardiennes des traditions, transmettant les savoir-faire culinaires, les chants et les récits qui accompagnent cette fête. Leur rôle dépasse le cadre domestique : elles incarnent la mémoire vivante de la culture amazighe, veillant à préserver et à transmettre un précieux héritage aux générations futures.
Les rituels qu’elles orchestrent, qu’il s’agisse de la préparation des plats ou des cérémonies symboliques, reflètent une profonde connexion avec la terre et les cycles naturels. Par leur dévouement, elles perpétuent des pratiques ancestrales tout en les adaptant aux réalités contemporaines, illustrant ainsi la résilience et la créativité des communautés amazighes.
Si Id Yennayer est profondément enraciné dans la culture amazighe, il dépasse les frontières ethniques et géographiques. Dans les grandes villes comme Rabat, Casablanca ou Agadir, des festivités publiques sont organisées, mêlant spectacles artistiques, défilés traditionnels et expositions culturelles. Ces événements attirent des participants de toutes origines, témoignant de l’universalité des valeurs portées par cette fête : solidarité, gratitude et respect des traditions.
Les Marocains résidant à l’étranger, notamment en Europe et en Amérique du Nord, célèbrent également Id Yennayer avec enthousiasme. Ces communautés, attachées à leurs racines, participent activement à la promotion de la culture amazighe dans leurs pays d’accueil, contribuant ainsi à son rayonnement international.
Malgré les avancées notables, notamment l’adoption de tamazight comme langue officielle dans la Constitution de 2011, des défis importants subsistent. L’intégration effective de la langue amazighe dans le système éducatif, les administrations et les médias reste incomplète. Les activistes et chercheurs soulignent la nécessité de renforcer les efforts pour généraliser l’enseignement de tamazight, produire des contenus médiatiques en langue amazighe et promouvoir son usage dans la vie publique.
Le gouvernement marocain a annoncé des investissements significatifs pour soutenir ces initiatives, notamment l’allocation d’un milliard de dirhams pour la promotion de la langue amazighe en 2025. Cependant, les résultats concrets tardent à se matérialiser, et les attentes des communautés amazighes restent élevées. L’enjeu est de garantir une mise en œuvre cohérente et ambitieuse des politiques publiques, afin de transformer les engagements en actions tangibles.
Id Yennayer n’est pas seulement une célébration du passé ; c’est aussi une fête tournée vers l’avenir. Elle rappelle l’importance de préserver les racines culturelles tout en embrassant la modernité. En valorisant la culture amazighe, le Maroc renforce son identité plurielle et envoie un message fort de tolérance et d’ouverture au monde.
Alors que le pays poursuit son chemin vers une reconnaissance accrue de l’amazighité, Id Yennayer reste un moment privilégié pour célébrer l’unité dans la diversité. Cette fête, portée par des valeurs universelles, invite chaque Marocain à s’approprier cet héritage commun et à participer à sa transmission.
Le Nouvel An amazigh, Id Yennayer, est bien plus qu’une date sur un calendrier. C’est une célébration de la vie, de la culture et de l’identité. À travers ses rituels, ses festins et ses festivités, il incarne la richesse et la diversité du Maroc, tout en rappelant l’importance de préserver et de valoriser un patrimoine unique. En honorant cette tradition ancestrale, le Maroc affirme son attachement à ses racines et son engagement envers un avenir inclusif et respectueux de toutes ses composantes culturelles.
Dans les foyers amazighs, Id Yennayer est célébré par des rituels riches et variés. Les familles se réunissent autour de repas traditionnels, comme le Tagoulla, une purée d’orge ou de maïs, ou encore le couscous aux sept légumes, symbolisant l’abondance et la fertilité. Ces plats, préparés avec soin, varient selon les régions et reflètent la diversité des terroirs marocains. À travers ces mets, les Amazighs expriment leur gratitude envers la terre nourricière et leur espoir pour une année prospère.
Au-delà des festivités culinaires et des traditions agricoles, Id Yennayer revêt une portée identitaire forte. Cette journée met en lumière la richesse et la diversité de l’identité marocaine, où les cultures amazighe, arabe et hassanie coexistent et s’enrichissent mutuellement. La reconnaissance officielle de cette fête en tant que jour férié national, annoncée récemment, marque un tournant historique. Elle témoigne de l’engagement du Maroc à promouvoir l’amazighité comme composante essentielle de son patrimoine culturel et civilisationnel.
Cette reconnaissance n’est pas seulement symbolique. Elle s’inscrit dans un processus plus large d’intégration de la langue et de la culture amazighes dans les institutions publiques, les écoles et les médias. Ainsi, Id Yennayer devient un vecteur de sensibilisation et de transmission, renforçant le sentiment d’appartenance et de fierté chez les jeunes générations.
Dans chaque foyer, les femmes jouent un rôle central dans la célébration d’Id Yennayer. Elles sont les gardiennes des traditions, transmettant les savoir-faire culinaires, les chants et les récits qui accompagnent cette fête. Leur rôle dépasse le cadre domestique : elles incarnent la mémoire vivante de la culture amazighe, veillant à préserver et à transmettre un précieux héritage aux générations futures.
Les rituels qu’elles orchestrent, qu’il s’agisse de la préparation des plats ou des cérémonies symboliques, reflètent une profonde connexion avec la terre et les cycles naturels. Par leur dévouement, elles perpétuent des pratiques ancestrales tout en les adaptant aux réalités contemporaines, illustrant ainsi la résilience et la créativité des communautés amazighes.
Si Id Yennayer est profondément enraciné dans la culture amazighe, il dépasse les frontières ethniques et géographiques. Dans les grandes villes comme Rabat, Casablanca ou Agadir, des festivités publiques sont organisées, mêlant spectacles artistiques, défilés traditionnels et expositions culturelles. Ces événements attirent des participants de toutes origines, témoignant de l’universalité des valeurs portées par cette fête : solidarité, gratitude et respect des traditions.
Les Marocains résidant à l’étranger, notamment en Europe et en Amérique du Nord, célèbrent également Id Yennayer avec enthousiasme. Ces communautés, attachées à leurs racines, participent activement à la promotion de la culture amazighe dans leurs pays d’accueil, contribuant ainsi à son rayonnement international.
Malgré les avancées notables, notamment l’adoption de tamazight comme langue officielle dans la Constitution de 2011, des défis importants subsistent. L’intégration effective de la langue amazighe dans le système éducatif, les administrations et les médias reste incomplète. Les activistes et chercheurs soulignent la nécessité de renforcer les efforts pour généraliser l’enseignement de tamazight, produire des contenus médiatiques en langue amazighe et promouvoir son usage dans la vie publique.
Le gouvernement marocain a annoncé des investissements significatifs pour soutenir ces initiatives, notamment l’allocation d’un milliard de dirhams pour la promotion de la langue amazighe en 2025. Cependant, les résultats concrets tardent à se matérialiser, et les attentes des communautés amazighes restent élevées. L’enjeu est de garantir une mise en œuvre cohérente et ambitieuse des politiques publiques, afin de transformer les engagements en actions tangibles.
Id Yennayer n’est pas seulement une célébration du passé ; c’est aussi une fête tournée vers l’avenir. Elle rappelle l’importance de préserver les racines culturelles tout en embrassant la modernité. En valorisant la culture amazighe, le Maroc renforce son identité plurielle et envoie un message fort de tolérance et d’ouverture au monde.
Alors que le pays poursuit son chemin vers une reconnaissance accrue de l’amazighité, Id Yennayer reste un moment privilégié pour célébrer l’unité dans la diversité. Cette fête, portée par des valeurs universelles, invite chaque Marocain à s’approprier cet héritage commun et à participer à sa transmission.
Le Nouvel An amazigh, Id Yennayer, est bien plus qu’une date sur un calendrier. C’est une célébration de la vie, de la culture et de l’identité. À travers ses rituels, ses festins et ses festivités, il incarne la richesse et la diversité du Maroc, tout en rappelant l’importance de préserver et de valoriser un patrimoine unique. En honorant cette tradition ancestrale, le Maroc affirme son attachement à ses racines et son engagement envers un avenir inclusif et respectueux de toutes ses composantes culturelles.
Assegas amegaz !