25 milliards pour des canons... et pas un sou pour le développement : le grand paradoxe algérien
Imaginez qu'on vous donne un chèque de 25 milliards de dollars. Certains investiraient dans des écoles, d'autres lanceraient une Silicon Valley made in Maghreb. Mais l'Algérie, elle, a préféré le shopping militaire. Avions, missiles, radars : l'arsenal est prêt. Pour quoi faire ? Mystère. Peut-être pour organiser un défilé aérien au-dessus de Béchar ? Ou juste pour faire tourner les têtes à Rabat.
Depuis 2019 et l'arrivée de Tebboune, c’est la foire d’empoigne diplomatique. Rupture avec le Maroc, fermeture du ciel, soupçons d’incendies pilotés à distance... on dirait presque un mauvais scénario de série politique. Le bouquet final ? Exercer son droit au shopping militaire sans ticket de caisse.
Pendant ce temps, la frontière avec le Maroc ressemble de plus en plus à un plateau de jeu géant : exercices militaires par-ci, pistes d’atterrissage par-là. L’exercice "Chihab 2024" a même failli faire passer un orage d’été pour une déclaration de guerre.
Depuis 2019 et l'arrivée de Tebboune, c’est la foire d’empoigne diplomatique. Rupture avec le Maroc, fermeture du ciel, soupçons d’incendies pilotés à distance... on dirait presque un mauvais scénario de série politique. Le bouquet final ? Exercer son droit au shopping militaire sans ticket de caisse.
Pendant ce temps, la frontière avec le Maroc ressemble de plus en plus à un plateau de jeu géant : exercices militaires par-ci, pistes d’atterrissage par-là. L’exercice "Chihab 2024" a même failli faire passer un orage d’été pour une déclaration de guerre.
Tempête dans un verre de gazoduc
Quand Madrid et Paris ont soutenu le plan marocain pour le Sahara, Alger a réagi en diva blessée : rappels d’ambassadeurs, coupures économiques... Un vrai soap opéra diplomatique. Mais bizarrement, quand Washington a reconnu la souveraineté marocaine, silence radio. Le géant américain, lui, n’a pas eu droit aux gros yeux algériens. Le grand art de choisir ses batailles, paraît-il.
Pendant ce temps-là, la jeunesse algérienne attend
Au lieu de se lancer dans une course aux canons, l’Algérie aurait pu investir autrement. Emploi, éducation, énergies propres… Bref, tout ce qui sert à construire l’avenir plutôt qu’à faire joujou à la frontière. Car pendant que les drones volent au-dessus des dunes, les jeunes volent vers d’autres horizons, faute de perspectives.
Au fond, cette militarisation n'apaise rien : elle nourrit la peur, creuse les divisions et laisse l’impression désolante qu'on préfère le fracas des bottes au murmure des bibliothèques.
Au fond, cette militarisation n'apaise rien : elle nourrit la peur, creuse les divisions et laisse l’impression désolante qu'on préfère le fracas des bottes au murmure des bibliothèques.
Et si vous changeait de partitions ?
À trop vouloir faire résonner les tambours de guerre, certains oublient que la musique du futur se joue autrement. La vraie puissance aujourd'hui ne se mesure plus au nombre de tanks, mais au nombre d'innovations, de startups, de centres de recherche, de médailles Nobel et de jeunes épanouis. Alors, avant d’acheter encore quelques missiles dernier cri, pourquoi ne pas essayer d’investir dans ce qui compte vraiment : l'intelligence, la culture, la prospérité partagée ? C’est moins bruyant… mais terriblement plus efficace.