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Erdogan toujours et encore sur son trône
Pour les cent ans de la Turquie, le président Recep Tayyip Erdogan sera bien sur son trône .
Le président Erdoğan a été réélu, sans grande surprise, dimanche 28 mai, à la tête de la Turquie , Erdoğan était donné favori pour le second tour d’une élection tendue et très polarisée, à l’image de ce que serai devenue la société civile turque d'après les clichés occidentaux.
Ce pays en proie à une grave crise économique et au cœur de nombreuses tensions inhabituelles avec ses alliés, a choisi de porter une nouvelle fois le « Sultan de l'Anatolie » au pouvoir, malgré l’union inédite de l’opposition.
Après vingt et un ans de pouvoir, Erdogan qui a surfé sur " la vague nationaliste " lors de sa campagne, a laissé entendre que ce nouveau mandat serait son dernier.
Indétrônable , oui Erdogan est toujours sur son trône mais remarquez au passage qu'il n' a pas été plébiscité , n'étant pas passé au premier tour et qu'au second tour il n'a eu que seulement 53 pour cent des suffrages !
Bien entendu, comme on pouvait s'y attendre , les détracteurs du président turc ont crié qu'il s'agissait du mandat de trop exactement comme l'on fait, à l'unisson , les médias occidentaux !
Mais, bon sang , on ne connait que trop bien les élections présidentielles en Amérique et en France pour ne citer que ces deux cas , mais au nom de quelle idéologie ces gens s'octroient- ils le droit de s'ériger en donneurs de leçons !?
Ceux- là ont profité d'une inflation dévastatrice, à 80 pour cent qui a complètement éclaboussé les populations turques les moins favorisées , pour espérer provoquer un " coup d'état par les urnes " pour renverser le président Erdogan.
A ce sujet , dans les capitales occidentales ainsi que chez l'opposition turque on a entendu le même son cloche : à savoir que le pouvoir d' Erdogan est fait d'autoritarisme. Mais, on se garde bien de traiter le président turc de dictateur comme on le fait, bizarrement et bien volontiers lorsqu'il s'agit des pays arabes !
L’opposition turque, affaiblie par les résultats du premier tour, avait tenté de négocier un virage nationaliste pour convaincre les déçus d’Erdoğan allant jusqu'à stigmatiser les centaines de réfugiés syriens installés en Turquie !
Pour les cent ans de la Turquie, le président Recep Tayyip Erdogan sera bien sur son trône .
Le président Erdoğan a été réélu, sans grande surprise, dimanche 28 mai, à la tête de la Turquie , Erdoğan était donné favori pour le second tour d’une élection tendue et très polarisée, à l’image de ce que serai devenue la société civile turque d'après les clichés occidentaux.
Ce pays en proie à une grave crise économique et au cœur de nombreuses tensions inhabituelles avec ses alliés, a choisi de porter une nouvelle fois le « Sultan de l'Anatolie » au pouvoir, malgré l’union inédite de l’opposition.
Après vingt et un ans de pouvoir, Erdogan qui a surfé sur " la vague nationaliste " lors de sa campagne, a laissé entendre que ce nouveau mandat serait son dernier.
Indétrônable , oui Erdogan est toujours sur son trône mais remarquez au passage qu'il n' a pas été plébiscité , n'étant pas passé au premier tour et qu'au second tour il n'a eu que seulement 53 pour cent des suffrages !
Bien entendu, comme on pouvait s'y attendre , les détracteurs du président turc ont crié qu'il s'agissait du mandat de trop exactement comme l'on fait, à l'unisson , les médias occidentaux !
Mais, bon sang , on ne connait que trop bien les élections présidentielles en Amérique et en France pour ne citer que ces deux cas , mais au nom de quelle idéologie ces gens s'octroient- ils le droit de s'ériger en donneurs de leçons !?
Ceux- là ont profité d'une inflation dévastatrice, à 80 pour cent qui a complètement éclaboussé les populations turques les moins favorisées , pour espérer provoquer un " coup d'état par les urnes " pour renverser le président Erdogan.
A ce sujet , dans les capitales occidentales ainsi que chez l'opposition turque on a entendu le même son cloche : à savoir que le pouvoir d' Erdogan est fait d'autoritarisme. Mais, on se garde bien de traiter le président turc de dictateur comme on le fait, bizarrement et bien volontiers lorsqu'il s'agit des pays arabes !
L’opposition turque, affaiblie par les résultats du premier tour, avait tenté de négocier un virage nationaliste pour convaincre les déçus d’Erdoğan allant jusqu'à stigmatiser les centaines de réfugiés syriens installés en Turquie !
Le président Recep Tayyip Erdogan , Sultan indétrônable
Le panier ou le drapeau ! ?
Pour faire taire ses détracteurs et remobiliser sa base électorale, Erdogan a su apporter, même en usant et abusant d'un brin de démagogie surfant sur le sentiment nationaliste, une réponse cinglante en scandant : " le drapeau ou le panier !? Même si le panier est vide, un turc ne doit pas abandonner le drapeau de la Turquie !"
À quelques mois du centenaire de la fondation de la République turque en octobre 2023, le président Recep Tayyip Erdoğan, au pouvoir depuis déjà 21 ans, est en passe de réussir son pari : devenir l’égal historique du fondateur de la République Mustafa Kemal « Atatürk ».
Il se voit, lui, en refondateur d’une « nouvelle Turquie » plus pieuse et conservatrice, moins tournée vers l’Occident mais tout aussi nationaliste, voire davantage, que celle imaginée par le père fondateur.
Depuis quelques temps, et bien avant ce scrutin présidentiel de Turquie les spéculations allaient bon train dans le camp occidental avec certains qui souhaitaient la chute du Sultan Erdogan .Mais qu'espéraient ceux-là qui voient la Turquie d'un très mauvais œil !?
Espéraient -ils un nouveau président pour que la Turquie cesse sa formidable implantation en Afrique, avec plus de 25 milliards de dollars d'échanges commerciaux sur le continent, avec les grandes entreprises du BTP et du textile qui sont devenues incontournables en Afrique !?
Que la Turquie s'aligne aveuglément, sans broncher et sans conditions préalables, sur les doctrines stratégiques de l'OTAN pour soutenir les croisades militaires des occidentaux !?
Que la Turquie cesse de produire et d'exporter notamment vers l'Ukraine des drones de dernière génération !?
Que la Turquie cesse d'importer du pétrole syrien , notamment du Kurdistan ?
Que la Turquie cesse ses échanges commerciaux et militaires avec l'Iran d'un côté et de l'autre avec Israël !?
Que la Turquie s'aligne sur les sanctions américaines et occidentales contre Moscou, qu'elle se contente d'ouvrir son espace aérien à l'OTAN, qu'elle ouvre son espace maritime à la flotte du Pentagone et qu'elle prenne ses distances avec la Russie, la Chine, et éventuellement les BRics !?
Que la Turquie abandonne l'islam et devienne un instrument de défense des intérêts occidentaux !?
Que la Turquie renonce à sa souveraineté et s'aligne sur l'agenda des grands de ce monde et celui du G7 particulièrement !?
Dans leur aveuglément et la bêtise du prisme réducteur de leurs normes de soit- disant "démocraties-libérales " , les occidentaux justement ont oublié qu'il y a trente ans l'Union Européenne avait, à l'occasion de pourparlers et de négociations avec la Turquie, refusé que cette dernière adhère à l 'UE car elle est à majorité musulmane , Erdogan qui n'était pas encore président s'était alors exclamé : " On ne savait pas que l'UE était un club chrétien ! "
Depuis sa création il y a cent ans, la Turquie n'a jamais été comme aujourd'hui , autant au centre de tempêtes économiques, et au cœur de turpitudes géopolitiques et des vicissitudes stratégiques qui secouent le monde .
Même pas au cours de la seconde guerre mondiale , la guerre du Golfe ou la guerre de Syrie !
Même en tirant son épingle du jeu grâce à un tourisme florissant, de masse , de croisière et médical, dans un pays qui n'a pas fermé ses frontières et n'a pas connu de confinement lors de l'épisode de la crise sanitaire, l'heure de grandes réformes économiques , majeures et cruciales , semble avoir sonné pour Erdogan face à une inflation incroyable qui est déjà un désastre national !
Istanbul, Hafid Fassi Fihri
Pour faire taire ses détracteurs et remobiliser sa base électorale, Erdogan a su apporter, même en usant et abusant d'un brin de démagogie surfant sur le sentiment nationaliste, une réponse cinglante en scandant : " le drapeau ou le panier !? Même si le panier est vide, un turc ne doit pas abandonner le drapeau de la Turquie !"
À quelques mois du centenaire de la fondation de la République turque en octobre 2023, le président Recep Tayyip Erdoğan, au pouvoir depuis déjà 21 ans, est en passe de réussir son pari : devenir l’égal historique du fondateur de la République Mustafa Kemal « Atatürk ».
Il se voit, lui, en refondateur d’une « nouvelle Turquie » plus pieuse et conservatrice, moins tournée vers l’Occident mais tout aussi nationaliste, voire davantage, que celle imaginée par le père fondateur.
Depuis quelques temps, et bien avant ce scrutin présidentiel de Turquie les spéculations allaient bon train dans le camp occidental avec certains qui souhaitaient la chute du Sultan Erdogan .Mais qu'espéraient ceux-là qui voient la Turquie d'un très mauvais œil !?
Espéraient -ils un nouveau président pour que la Turquie cesse sa formidable implantation en Afrique, avec plus de 25 milliards de dollars d'échanges commerciaux sur le continent, avec les grandes entreprises du BTP et du textile qui sont devenues incontournables en Afrique !?
Que la Turquie s'aligne aveuglément, sans broncher et sans conditions préalables, sur les doctrines stratégiques de l'OTAN pour soutenir les croisades militaires des occidentaux !?
Que la Turquie cesse de produire et d'exporter notamment vers l'Ukraine des drones de dernière génération !?
Que la Turquie cesse d'importer du pétrole syrien , notamment du Kurdistan ?
Que la Turquie cesse ses échanges commerciaux et militaires avec l'Iran d'un côté et de l'autre avec Israël !?
Que la Turquie s'aligne sur les sanctions américaines et occidentales contre Moscou, qu'elle se contente d'ouvrir son espace aérien à l'OTAN, qu'elle ouvre son espace maritime à la flotte du Pentagone et qu'elle prenne ses distances avec la Russie, la Chine, et éventuellement les BRics !?
Que la Turquie abandonne l'islam et devienne un instrument de défense des intérêts occidentaux !?
Que la Turquie renonce à sa souveraineté et s'aligne sur l'agenda des grands de ce monde et celui du G7 particulièrement !?
Dans leur aveuglément et la bêtise du prisme réducteur de leurs normes de soit- disant "démocraties-libérales " , les occidentaux justement ont oublié qu'il y a trente ans l'Union Européenne avait, à l'occasion de pourparlers et de négociations avec la Turquie, refusé que cette dernière adhère à l 'UE car elle est à majorité musulmane , Erdogan qui n'était pas encore président s'était alors exclamé : " On ne savait pas que l'UE était un club chrétien ! "
Depuis sa création il y a cent ans, la Turquie n'a jamais été comme aujourd'hui , autant au centre de tempêtes économiques, et au cœur de turpitudes géopolitiques et des vicissitudes stratégiques qui secouent le monde .
Même pas au cours de la seconde guerre mondiale , la guerre du Golfe ou la guerre de Syrie !
Même en tirant son épingle du jeu grâce à un tourisme florissant, de masse , de croisière et médical, dans un pays qui n'a pas fermé ses frontières et n'a pas connu de confinement lors de l'épisode de la crise sanitaire, l'heure de grandes réformes économiques , majeures et cruciales , semble avoir sonné pour Erdogan face à une inflation incroyable qui est déjà un désastre national !
Istanbul, Hafid Fassi Fihri
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