Madame Bentamy nous partage ses réflexions sur le sujet à travers ces questions
Que signifie réellement l’expression « Quand on veut, on peut », et pourquoi est-elle si souvent utilisée dans nos vies quotidiennes ?
Sophia El Khensae Bentamy : Cette expression repose sur deux idées fondamentales. D’une part, « quand on veut » met en avant la puissance de la volonté humaine. Elle souligne que la motivation et une détermination sans faille sont des moteurs essentiels pour surmonter les obstacles et passer à l’action. D’autre part, « on peut » indique que cette volonté mène à des réalisations concrètes. C’est un adage fréquemment entendu dans des contextes comme l’éducation, le sport ou la vie professionnelle, où il agit comme une incitation, un boost pour encourager à l’action et à la persévérance. Cependant, il faut se demander si cette maxime, bien que motivante, ne risque pas de simplifier à outrance les défis réels.
Pensez-vous que cette maxime reflète une vérité absolue ou qu’elle comporte des limites importantes ?
Sophia El Khensae Bentamy : Elle est loin d’être une vérité absolue. Si elle inspire et motive, elle peut aussi se transformer en traquenard psychologique. En nous répétant que tout est possible avec suffisamment de volonté, nous risquons de sous-estimer les facteurs extérieurs ou de négliger l’importance d’une approche réaliste. Les limites apparaissent lorsque des circonstances incontrôlables, comme des contraintes physiques, économiques ou sociales, rendent certains objectifs inatteignables malgré toute la détermination du monde. Par exemple, vouloir devenir pilote de ligne tout en souffrant d’une maladie invalidante montre bien que la volonté seule ne suffit pas toujours.
Comment concilier l’importance de la motivation avec les réalités extérieures qui peuvent freiner un projet ?
Sophia El Khensae Bentamy : La clé est dans l’équilibre et l’adaptation. Il est crucial de reconnaître que la volonté est un moteur essentiel, mais qu’elle doit s’accompagner de ressources, d’opportunités et d’un contexte favorable. Plutôt que de s’obstiner sur une seule voie, il est important de rester ouvert à d’autres chemins où le « quand on veut, on peut » serait davantage applicable. Cela implique aussi d’accepter ses limites, de faire preuve de réalisme et d’apprendre à lâcher prise lorsque nécessaire. Parfois, dire « je ne veux pas » ou « je ne peux pas » est une légitimité qui participe à notre bien-être mental et physique.
Cette maxime peut-elle parfois avoir des effets négatifs sur le plan psychologique ?
Sophia El Khensae Bentamy : Absolument. En répétant cette phrase comme une vérité universelle, on risque de créer une pression inutile sur soi-même ou sur les autres. Elle peut devenir irritante, voire culpabilisante, lorsque les résultats ne suivent pas, surtout dans des contextes où les obstacles dépassent notre contrôle. L’exemple d’une personne en quête de paix intérieure qui entend « quand on veut, on peut » comme une injonction illustre bien cet effet. Cela peut accentuer un sentiment d’échec ou d’insatisfaction si l’on se torture à atteindre un but irréalisable.
Quelle serait, selon vous, la meilleure façon de transmettre cette expression pour en maximiser les bienfaits tout en évitant ses écueils ?
Sophia El Khensae Bentamy : Tout est dans le timing et le contexte. Cette expression doit être utilisée à bon escient, avec une intention claire et adaptée à la situation. Elle fonctionne comme un outil motivant pour inciter à l’action et à la persévérance, mais elle ne doit jamais être imposée comme une vérité absolue ou utilisée de manière inopportune. Par ailleurs, elle doit s’accompagner d’un message qui valorise également le droit à la pause, au lâcher-prise, et à accepter que tout n’est pas toujours possible. En communiquant avec nuance, cette maxime peut rester un puissant levier d’encouragement tout en respectant les réalités de chacun.
Sophia El Khensae Bentamy : Cette expression repose sur deux idées fondamentales. D’une part, « quand on veut » met en avant la puissance de la volonté humaine. Elle souligne que la motivation et une détermination sans faille sont des moteurs essentiels pour surmonter les obstacles et passer à l’action. D’autre part, « on peut » indique que cette volonté mène à des réalisations concrètes. C’est un adage fréquemment entendu dans des contextes comme l’éducation, le sport ou la vie professionnelle, où il agit comme une incitation, un boost pour encourager à l’action et à la persévérance. Cependant, il faut se demander si cette maxime, bien que motivante, ne risque pas de simplifier à outrance les défis réels.
Pensez-vous que cette maxime reflète une vérité absolue ou qu’elle comporte des limites importantes ?
Sophia El Khensae Bentamy : Elle est loin d’être une vérité absolue. Si elle inspire et motive, elle peut aussi se transformer en traquenard psychologique. En nous répétant que tout est possible avec suffisamment de volonté, nous risquons de sous-estimer les facteurs extérieurs ou de négliger l’importance d’une approche réaliste. Les limites apparaissent lorsque des circonstances incontrôlables, comme des contraintes physiques, économiques ou sociales, rendent certains objectifs inatteignables malgré toute la détermination du monde. Par exemple, vouloir devenir pilote de ligne tout en souffrant d’une maladie invalidante montre bien que la volonté seule ne suffit pas toujours.
Comment concilier l’importance de la motivation avec les réalités extérieures qui peuvent freiner un projet ?
Sophia El Khensae Bentamy : La clé est dans l’équilibre et l’adaptation. Il est crucial de reconnaître que la volonté est un moteur essentiel, mais qu’elle doit s’accompagner de ressources, d’opportunités et d’un contexte favorable. Plutôt que de s’obstiner sur une seule voie, il est important de rester ouvert à d’autres chemins où le « quand on veut, on peut » serait davantage applicable. Cela implique aussi d’accepter ses limites, de faire preuve de réalisme et d’apprendre à lâcher prise lorsque nécessaire. Parfois, dire « je ne veux pas » ou « je ne peux pas » est une légitimité qui participe à notre bien-être mental et physique.
Cette maxime peut-elle parfois avoir des effets négatifs sur le plan psychologique ?
Sophia El Khensae Bentamy : Absolument. En répétant cette phrase comme une vérité universelle, on risque de créer une pression inutile sur soi-même ou sur les autres. Elle peut devenir irritante, voire culpabilisante, lorsque les résultats ne suivent pas, surtout dans des contextes où les obstacles dépassent notre contrôle. L’exemple d’une personne en quête de paix intérieure qui entend « quand on veut, on peut » comme une injonction illustre bien cet effet. Cela peut accentuer un sentiment d’échec ou d’insatisfaction si l’on se torture à atteindre un but irréalisable.
Quelle serait, selon vous, la meilleure façon de transmettre cette expression pour en maximiser les bienfaits tout en évitant ses écueils ?
Sophia El Khensae Bentamy : Tout est dans le timing et le contexte. Cette expression doit être utilisée à bon escient, avec une intention claire et adaptée à la situation. Elle fonctionne comme un outil motivant pour inciter à l’action et à la persévérance, mais elle ne doit jamais être imposée comme une vérité absolue ou utilisée de manière inopportune. Par ailleurs, elle doit s’accompagner d’un message qui valorise également le droit à la pause, au lâcher-prise, et à accepter que tout n’est pas toujours possible. En communiquant avec nuance, cette maxime peut rester un puissant levier d’encouragement tout en respectant les réalités de chacun.