Poème en vers et en musique de Adnane Benchakroun
Pour ceux qui aiment encore lire : Poème de Adnane Benchakroun
Je vis un homme assis, le regard réfléchi,
Un livre entre ses mains, visage fin et beau,
C’était Alan Turing, l’esprit à jamais grandit.
Surpris, je m’approchai, hésitant mais curieux,
« Seriez-vous ce génie, père des machines d’esprit ? »
Il sourit doucement, ses yeux au fond des cieux,
« Le temps est un concept, mon ami, bien flétri. »
« Vous voilà ici, à Malaga, surpris ? »
Lui dis-je, cherchant le fil de son grand raisonnement,
« Discutons de l’IA, de son pouvoir acquis,
De ChatGPT, et de ce qu’en dit le firmament. »
Il m’invita à m’asseoir, et posa son livre,
« Les machines aujourd’hui, bien plus que je n’ai rêvé,
Imitent nos pensées, nos mots, font vivre
Une intelligence fluide, que j’avais à peine deviné. »
« Mais l’enjeu n’est-il pas, dans ce progrès constant,
De perdre l’humanité, l’esprit critique et clair ? »
Lui dis-je en repensant aux dangers insistants,
De ce monde qui dépend des machines et de l’air.
Turing hocha la tête, songeur, grave et pensif,
« L’IA doit rester outil, non pas maître du jeu,
Si nous oublions cela, nous serons pris au vif,
Par des machines sans âme, au regard impétueux. »
Nous parlâmes des dangers, des biais de l’esprit,
Que l’IA peut refléter, par simple imitation,
« La technologie, sans éthique, est une ombre qui s’épaissit,
Et l’homme doit guider ce progrès, avec grande réflexion. »
« Mais l’IA pourrait-elle un jour nous dépasser ? »
Demandai-je, imaginant un monde où elle règne,
« L’intelligence humaine, plus qu’un simple passé,
Est faite de conscience, d’émotions, d’une étreinte. »
Il acquiesça, pensif, pesant chaque mot,
« Si un jour une machine devait nous égaler,
Nous devrions questionner ce que signifie ce fardeau,
Et comment nous, humains, saurions encore aimer. »
Nous discutâmes ainsi, des heures sans fin,
Du potentiel immense de ces esprits d’acier,
Mais aussi des dangers, des fractures du destin,
Si nous perdions de vue l’humain à chérir en entier.
Enfin, vint l’heure des adieux et de l’embarquement,
Turing se leva, un sourire aux lèvres,
« Souviens-toi, mon ami, l’avenir est changeant,
Mais c’est à nous de choisir, d’où soufflera la fève. »
Il disparut dans la foule, et moi, dans mes pensées,
Marqué par cet échange, où l’avenir se dessine,
Je jurai de garder ces leçons bien ancrées,
Pour un monde où l’IA servirait notre digne doctrine.
Le poème "Entre Vols et Voyages : Dialogue Temporel avec le Père de l’Intelligence" décrit une rencontre imaginaire entre le narrateur et Alan Turing, pionnier de l'intelligence artificielle, dans un aéroport.
Le dialogue explore la nécessité de garder l'IA comme un outil et non un maître, soulignant que la véritable intelligence humaine inclut la conscience, les émotions, et l'amour, des aspects que les machines ne peuvent pleinement comprendre. Le poème se termine par une réflexion sur l'avenir et l'importance de guider le progrès technologique avec sagesse et humanité, laissant le narrateur marqué par cette conversation philosophique.