Accusée de violation de propriété intellectuelle
Quatre grandes maisons d’édition japonaises de mangas ont annoncé lundi qu’elles allaient poursuivre en justice Cloudflare, une entreprise américaine qu’elles accusent d’héberger des serveurs de sites proposant leurs œuvres piratées.
Leur plainte devrait être déposée cette semaine devant un tribunal à Tokyo, a déclaré à l’AFP un porte-parole de Kodansha.
Cette maison d’édition nippone et trois autres – Shueisha, Shogakukan et Kadokawa – accusent Cloudflare de violation de propriété intellectuelle en tant qu’hébergeur de sites proposant des mangas piratés.
"Nous devons mettre un terme aux sites pirates"
L’un de ces sites distribue 4.000 mangas piratés et enregistre 300 millions de vues par mois, a indiqué une source proche du dossier.
Un phénomène mondial en forte augmentation
Rappelons qu’au Japon, le terme "manga" désigne plus généralement la bande dessinée, quelle que soit son origine.
En Occident, le mot "manga" désigne une bande dessinée japonaise, mais aussi parfois une bande dessinée non japonaise respectant les codes des productions populaires japonaises.
Le piratage des mangas est un phénomène mondial qui est en très forte augmentation depuis la pandémie.
L'odj avec Welovebuzz
Quatre grandes maisons d’édition japonaises de mangas ont annoncé lundi qu’elles allaient poursuivre en justice Cloudflare, une entreprise américaine qu’elles accusent d’héberger des serveurs de sites proposant leurs œuvres piratées.
Leur plainte devrait être déposée cette semaine devant un tribunal à Tokyo, a déclaré à l’AFP un porte-parole de Kodansha.
Cette maison d’édition nippone et trois autres – Shueisha, Shogakukan et Kadokawa – accusent Cloudflare de violation de propriété intellectuelle en tant qu’hébergeur de sites proposant des mangas piratés.
"Nous devons mettre un terme aux sites pirates"
L’un de ces sites distribue 4.000 mangas piratés et enregistre 300 millions de vues par mois, a indiqué une source proche du dossier.
"Tous les profits réalisés par ces sites pirates vont directement à leurs opérateurs illégaux, ne laissant rien aux librairies, aux éditeurs et aux auteurs de mangas qui consacrent leurs vies à créer ces œuvres", a dénoncé le porte-parole de Kodansha.
"Nous devons mettre un terme aux sites pirates afin de protéger la culture japonaise du manga", a-t-il encore insisté.Les quatre plaignants vont réclamer au total 400 millions de yens (3,1 millions d’euros) de dommages-intérêts à Cloudflare, selon cette même source.
Un phénomène mondial en forte augmentation
Rappelons qu’au Japon, le terme "manga" désigne plus généralement la bande dessinée, quelle que soit son origine.
En Occident, le mot "manga" désigne une bande dessinée japonaise, mais aussi parfois une bande dessinée non japonaise respectant les codes des productions populaires japonaises.
Le piratage des mangas est un phénomène mondial qui est en très forte augmentation depuis la pandémie.
L'odj avec Welovebuzz