Ce mercredi, lors de la dernière session du conseil régional, Nabila Rmili, maire de Casablanca, a tiré la sonnette d'alarme concernant les défis de plus en plus pressants liés à l'approvisionnement en eau potable. Elle a mis en garde les élus sur la possibilité croissante de coupures d'eau dans un avenir proche, en particulier dans les quartiers situés au sud de la ville, une zone qui dépend principalement du barrage Al-Massira pour son approvisionnement en eau.

Le barrage Al-Massira, le principal fournisseur des quartiers du sud, traverse une situation critique. La baisse drastique des réserves hydriques due à la sécheresse prolongée et à la surexploitation des ressources a rendu l'approvisionnement en eau incertain pour plusieurs communes du sud de la ville. Parmi les zones les plus menacées figurent Ouled Azzouz, Dar Bouazza, ainsi que d'autres localités proches, où les habitants pourraient bientôt être confrontés à des coupures d'eau régulières.

La maire de Casablanca a également souligné la nécessité de repenser la gestion des ressources en eau à long terme, appelant à des investissements dans des infrastructures durables et à une meilleure gestion des ressources existantes. Le défi de l'eau est devenu l'une des priorités absolues pour Casablanca, une ville en pleine expansion qui doit faire face à des défis environnementaux de plus en plus complexes.