"La catastrophe anticipée en Afrique n'a pas eu lieu" titraient les journaux au point culminant de l'épidémie de coronavirus en Europe, en mai dernier.
Les cas étaient rares, le taux de mortalité aussi, le déplacement du virus contrôlé... Mais tout a changé avec la seconde vague de coronavirus, qui est particulièrement meurtrière depuis que le variant sud-africain s'est propagé sur le continent,
"Nous sommes en train d'assister à un retournement. C'est une des caractéristiques notables de la deuxième vague, que nous devons combattre âprement", a souligné John Nkengasong, directeur du Centre de contrôle et de prévention des maladies (CDC).
La vitesse de propagation du virus augmente rapidement, lors du mois de décembre a été constatée une hausse de 14% des cas chaque semaine en moyenne.
D'autre part, certains pays affichent des taux de létalité très hauts, bien supérieurs à la moyenne mondiale, pour cause notamment de systèmes de santé paralysés.
Et pour l'heure, le continent manque aussi cruellement d'accès aux vaccins. Si l'OMS a mis en place un dispositif pour rendre "équitable" l'accès au précieux sésame, baptisé Covax, l'Union Africaine a commandé 270 millions de doses supplémentaires, sans avoir encore obtenu d'accord sur cette question.
Avec AFP.
Les cas étaient rares, le taux de mortalité aussi, le déplacement du virus contrôlé... Mais tout a changé avec la seconde vague de coronavirus, qui est particulièrement meurtrière depuis que le variant sud-africain s'est propagé sur le continent,
Un taux de létalité supérieur à la moyenne mondiale
Déjà, le bilan était devenu préoccupant, selon l'Organisation mondiale de la santé, en juin dernier. Notamment sur certains territoires comme l'Afrique du Sud. En ce début d'année 2021, le virus circule vite et a un taux de létalité plus haut qu'ailleurs. Lorsque le Covid-19 tue à hauteur de 2,2% à l'échelle mondiale, ce chiffre est porté à 2,5% en Afrique."Nous sommes en train d'assister à un retournement. C'est une des caractéristiques notables de la deuxième vague, que nous devons combattre âprement", a souligné John Nkengasong, directeur du Centre de contrôle et de prévention des maladies (CDC).
La vitesse de propagation du virus augmente rapidement, lors du mois de décembre a été constatée une hausse de 14% des cas chaque semaine en moyenne.
D'autre part, certains pays affichent des taux de létalité très hauts, bien supérieurs à la moyenne mondiale, pour cause notamment de systèmes de santé paralysés.
Manque de moyens des hôpitaux, et manque de vaccins
Les hôpitaux manquent non seulement de personnels, de lits, mais aussi de fournitures essentielles pour soigner le Covid-19, comme l'oxygène. En République arabe sahraouie démocratique (RASD) le taux de létalité est de 11,8%, au Soudan il est de 6,2%, en Egypte de 5,5%, par exemple.Et pour l'heure, le continent manque aussi cruellement d'accès aux vaccins. Si l'OMS a mis en place un dispositif pour rendre "équitable" l'accès au précieux sésame, baptisé Covax, l'Union Africaine a commandé 270 millions de doses supplémentaires, sans avoir encore obtenu d'accord sur cette question.
Avec AFP.