Nul de rappeler aussi que cette pandémie avait fortement impacté l’activité économique en 2020, accentuant l’effet de deux années successives de sécheresse et entrainant ainsi une récession économique, la plus dure depuis plus de vingt ans.
En termes de reprise, les perspectives de l’année 2021 demeurent intimement liées à un regain de confiance, à son tour indexé sur le sort, la qualité et l’état avancement avancements des campagnes de vaccination.
Au vu de la situation qui prévaut au niveau du marché des vaccins et sa corrélation avec les nouveaux variants du Sars-CoV-2, le post-Covid 19 n’est éventuellement pas pour demain.
Les séquelles, outre psychologiques, dureront le temps que durera cette situation de flou.
En termes de reprise, les perspectives de l’année 2021 demeurent intimement liées à un regain de confiance, à son tour indexé sur le sort, la qualité et l’état avancement avancements des campagnes de vaccination.
Au vu de la situation qui prévaut au niveau du marché des vaccins et sa corrélation avec les nouveaux variants du Sars-CoV-2, le post-Covid 19 n’est éventuellement pas pour demain.
Les séquelles, outre psychologiques, dureront le temps que durera cette situation de flou.
Plan marocain de relance post-Covid
Invité tout récemment par un confrère dans le cadre d’une émission à faire le point de la situation du Fonds spécial Covid-19, l’Argentier du Royaume fait état d’un total recettes de plus de 34 milliards de dirhams , d’une dépense globale d’un peu plus de 29 milliards de dirhams et d’un « reliquat » de 5,3 milliards de dirhams.
Traitant du plan de relance post-Covid, pour lequel une enveloppe de 120 milliards de dirhams sera mobilisée, conformément aux orientations du Souverain, dont 45 milliards de dirham à travers le Fonds Mohammed VI pour l’investissement, M.Mohamed Benchaaboun précise que « le processus législatif précédant la création du fonds souverain marocain poursuit son chemin et qu’un texte de loi sera bientôt publié au BO ».
Aussi, ajoute-t-il qu’en « attendant la création des fonds thématiques ou sectoriels qui seront rattachés au Fonds Mohammed VI pour l’investissement, un fonds d’affectation spécial, créé par décret, devrait agir dans l’intervalle, en partenariat avec le système bancaire ». M. Benchaaboun, fait aussi l’annonce de signature dans les jours à venir de conventions dans ce sens.
Pour le ministre des Finances, ces mécanismes vont « permettre de démultiplier l’action de l’Etat et le Fonds Mohammed VI pour l’investissement jouera un rôle de levier, en créant une dynamique additionnelle à ce que fait l’Etat d’habitude ».
Traitant du plan de relance post-Covid, pour lequel une enveloppe de 120 milliards de dirhams sera mobilisée, conformément aux orientations du Souverain, dont 45 milliards de dirham à travers le Fonds Mohammed VI pour l’investissement, M.Mohamed Benchaaboun précise que « le processus législatif précédant la création du fonds souverain marocain poursuit son chemin et qu’un texte de loi sera bientôt publié au BO ».
Aussi, ajoute-t-il qu’en « attendant la création des fonds thématiques ou sectoriels qui seront rattachés au Fonds Mohammed VI pour l’investissement, un fonds d’affectation spécial, créé par décret, devrait agir dans l’intervalle, en partenariat avec le système bancaire ». M. Benchaaboun, fait aussi l’annonce de signature dans les jours à venir de conventions dans ce sens.
Pour le ministre des Finances, ces mécanismes vont « permettre de démultiplier l’action de l’Etat et le Fonds Mohammed VI pour l’investissement jouera un rôle de levier, en créant une dynamique additionnelle à ce que fait l’Etat d’habitude ».
Généralisation de l’AMO : une contribution supplémentaire de 9 milliards de dirhams par an
Evoquant l’état d’avancement des principaux chantiers récemment lancés dont celui de la couverture sociale (Assurance maladie obligatoire, Retraite, Allocations familiales et Indemnité pour perte d’emplois), le ministre souligne que « la généralisation de l’AMO dès 2021 va toucher 22 millions de personnes ("Ramedistes", indépendants, travailleurs non salariés) et devrait coûter à l’Etat chaque année une contribution supplémentaire de 9 milliards de dirhams. »
Noureddine BATIJE
Noureddine BATIJE