Les Comptes Spéciaux du Trésor (CST) : Un levier stratégique pour le développement économique et social
Les Comptes Spéciaux du Trésor (CST) sont des instruments essentiels dans la gestion des finances publiques marocaines. Ils permettent à l’État de financer des projets spécifiques, d’assurer une flexibilité dans la gestion des crises et des investissements stratégiques, tout en gardant une certaine autonomie par rapport au budget général. Les CST sont notamment utilisés pour financer des actions urgentes, comme la gestion des catastrophes naturelles, et des politiques sectorielles prioritaires.
Des comptes d’affectation spéciale pour des projets clés
En 2024, les comptes d’affectation spéciale (CAS), la catégorie la plus importante des CST, ont enregistré des recettes totales de 316,26 milliards de dirhams (MMDH). Ces recettes sont réparties comme suit :
Ces comptes d’affectation spéciale permettent de financer des projets spécifiques dans des domaines tels que le développement territorial, la protection sociale, et la promotion de l’investissement. Par exemple, le Fonds d’appui à la protection sociale et à la cohésion sociale a joué un rôle crucial dans le cadre de la généralisation de la protection sociale, un chantier prioritaire de l’État
Dépenses des comptes d’affectation spéciale en 2024
Les dépenses totales des CAS pour 2024 se sont élevées à 136,19 MMDH, une augmentation par rapport aux 115,22 MMDH en 2023. Cette hausse s’explique par une intensification des investissements publics dans plusieurs secteurs stratégiques, comme l’infrastructure, le soutien à l’emploi, et le développement rural
Les dépenses des CAS ont été principalement imputées sur des comptes gérés par les ministères clés :
Solde à reporter et gestion prudente
Le solde à reporter pour l’année 2024 a atteint 180,07 MMDH, contre 150,34 MMDH en 2023, reflétant une gestion prudente des ressources. Une part importante de ce solde a été réalisée par des comptes dédiés à la gestion des crises, comme le Fonds de lutte contre les effets des catastrophes naturelles, qui a reporté 1,54 MMDH
Cette augmentation du solde à reporter démontre que l'État a su optimiser l'utilisation des fonds disponibles, tout en anticipant les besoins futurs pour des projets d'infrastructures et de développement social.
Conclusion
Le Projet de Loi de Finances 2025 met en lumière l'importance des Comptes Spéciaux du Trésor comme outil de gestion budgétaire au Maroc. En 2024, ces comptes ont permis de financer des projets d'envergure tout en assurant une gestion flexible et réactive des crises et des urgences économiques. Le défi pour 2025 sera de continuer à maximiser l’efficacité de ces ressources, en renforçant l’appui à l’investissement, la promotion de l’emploi, et la transition vers un modèle de développement durable.
Des comptes d’affectation spéciale pour des projets clés
En 2024, les comptes d’affectation spéciale (CAS), la catégorie la plus importante des CST, ont enregistré des recettes totales de 316,26 milliards de dirhams (MMDH). Ces recettes sont réparties comme suit :
- 116,08 MMDH proviennent des recettes propres (fiscales et autres produits affectés),
- 49,84 MMDH des versements du budget général,
- 150,35 MMDH du solde reporté de 2023
Ces comptes d’affectation spéciale permettent de financer des projets spécifiques dans des domaines tels que le développement territorial, la protection sociale, et la promotion de l’investissement. Par exemple, le Fonds d’appui à la protection sociale et à la cohésion sociale a joué un rôle crucial dans le cadre de la généralisation de la protection sociale, un chantier prioritaire de l’État
Dépenses des comptes d’affectation spéciale en 2024
Les dépenses totales des CAS pour 2024 se sont élevées à 136,19 MMDH, une augmentation par rapport aux 115,22 MMDH en 2023. Cette hausse s’explique par une intensification des investissements publics dans plusieurs secteurs stratégiques, comme l’infrastructure, le soutien à l’emploi, et le développement rural
Les dépenses des CAS ont été principalement imputées sur des comptes gérés par les ministères clés :
- 40 % des dépenses ont été réalisées par le Ministère de l’Économie et des Finances,
- 35 % par le Ministère de l’Intérieur,
- 5 % par le Ministère de l’Agriculture
Solde à reporter et gestion prudente
Le solde à reporter pour l’année 2024 a atteint 180,07 MMDH, contre 150,34 MMDH en 2023, reflétant une gestion prudente des ressources. Une part importante de ce solde a été réalisée par des comptes dédiés à la gestion des crises, comme le Fonds de lutte contre les effets des catastrophes naturelles, qui a reporté 1,54 MMDH
Cette augmentation du solde à reporter démontre que l'État a su optimiser l'utilisation des fonds disponibles, tout en anticipant les besoins futurs pour des projets d'infrastructures et de développement social.
Conclusion
Le Projet de Loi de Finances 2025 met en lumière l'importance des Comptes Spéciaux du Trésor comme outil de gestion budgétaire au Maroc. En 2024, ces comptes ont permis de financer des projets d'envergure tout en assurant une gestion flexible et réactive des crises et des urgences économiques. Le défi pour 2025 sera de continuer à maximiser l’efficacité de ces ressources, en renforçant l’appui à l’investissement, la promotion de l’emploi, et la transition vers un modèle de développement durable.
Les Comptes Spéciaux du Trésor (CST) en 2025 : Vers une gestion optimisée des ressources publiques
En 2025, les Comptes Spéciaux du Trésor (CST) continueront de jouer un rôle crucial dans la gestion des finances publiques au Maroc. Ces comptes, qui permettent de financer des projets spécifiques hors du budget général, représentent un levier important pour la mise en œuvre des politiques publiques et le développement socio-économique. Le Projet de Loi de Finances (PLF) 2025 met en avant plusieurs priorités pour les CST, notamment le renforcement de l’infrastructure, la promotion de l’emploi, et la gestion des crises.
Les comptes d’affectation spéciale : des outils de financement ciblés
Pour 2025, les comptes d’affectation spéciale (CAS) restent les principaux instruments des CST. Ils financent des projets spécifiques dans des domaines prioritaires tels que :
Les prévisions pour 2025 montrent une stabilisation des recettes totales des CST, avec une priorité donnée aux recettes propres afin de réduire la dépendance vis-à-vis des versements du budget général. Le solde reporté des années précédentes sera également utilisé pour financer des projets en cours, notamment dans les domaines de l’éducation, de la santé, et de l’infrastructure
Les priorités en matière de dépenses
En 2025, les dépenses des CAS devraient continuer à croître, avec un accent particulier sur l’investissement public. Les principaux secteurs d’intervention incluront :
Le PLF 2025 prévoit que le Fonds de promotion des investissements jouera un rôle clé pour attirer des investissements privés, un axe central pour stimuler la croissance économique et créer de nouveaux emplois
Les comptes d’affectation spéciale : des outils de financement ciblés
Pour 2025, les comptes d’affectation spéciale (CAS) restent les principaux instruments des CST. Ils financent des projets spécifiques dans des domaines prioritaires tels que :
- Le développement territorial (avec le Fonds spécial relatif au produit des parts d’impôts affectées aux régions),
- La protection sociale (à travers le Fonds d’appui à la protection sociale et à la cohésion sociale),
- Les infrastructures (via le Fonds spécial routier et d’autres CAS dédiés).
Les prévisions pour 2025 montrent une stabilisation des recettes totales des CST, avec une priorité donnée aux recettes propres afin de réduire la dépendance vis-à-vis des versements du budget général. Le solde reporté des années précédentes sera également utilisé pour financer des projets en cours, notamment dans les domaines de l’éducation, de la santé, et de l’infrastructure
Les priorités en matière de dépenses
En 2025, les dépenses des CAS devraient continuer à croître, avec un accent particulier sur l’investissement public. Les principaux secteurs d’intervention incluront :
- La lutte contre les effets des catastrophes naturelles, notamment avec un soutien accru aux régions touchées par des phénomènes climatiques extrêmes.
- La promotion de l’emploi, avec des fonds alloués à des programmes de soutien à l’entrepreneuriat et à la création d’emplois, particulièrement pour les jeunes.
- Le renforcement des infrastructures, avec des investissements massifs dans les secteurs routiers, agricoles et de l’eau.
Le PLF 2025 prévoit que le Fonds de promotion des investissements jouera un rôle clé pour attirer des investissements privés, un axe central pour stimuler la croissance économique et créer de nouveaux emplois
Gestion prudente et augmentation des soldes reportés
Le solde à reporter à la fin de 2025 sera un indicateur important de la gestion budgétaire prudente du gouvernement. En 2024, les CST ont déjà permis de dégager un solde reporté de 180,07 MMDH, et ce montant pourrait encore augmenter en 2025 si la gestion des ressources reste aussi rigoureuse. Cela offrira au gouvernement une marge de manœuvre pour financer des projets futurs ou faire face à des imprévus
En 2025, les Comptes Spéciaux du Trésor continueront de jouer un rôle central dans la stratégie de développement du Maroc. Avec un accent mis sur l’investissement public, la protection sociale, et la gestion des crises, les CST permettront d’assurer une utilisation optimisée des ressources financières du pays. La stabilité des recettes et la gestion prudente des dépenses garantiront que le Maroc puisse poursuivre ses efforts de développement économique tout en maintenant sa résilience face aux crises potentielles.
En 2025, les Comptes Spéciaux du Trésor continueront de jouer un rôle central dans la stratégie de développement du Maroc. Avec un accent mis sur l’investissement public, la protection sociale, et la gestion des crises, les CST permettront d’assurer une utilisation optimisée des ressources financières du pays. La stabilité des recettes et la gestion prudente des dépenses garantiront que le Maroc puisse poursuivre ses efforts de développement économique tout en maintenant sa résilience face aux crises potentielles.