Elon Musk ne se contente pas de révolutionner l’espace avec SpaceX ou les transports avec Tesla, il bâtit aussi un empire numérique tentaculaire. Avec Starlink, il contrôle un réseau satellitaire capable d’assurer l’accès à Internet partout sur la planète, court-circuitant les infrastructures traditionnelles. Avec X (ex-Twitter), il détient une plateforme d’influence politique et médiatique globale. Avec Neuralink, il envisage de connecter directement le cerveau humain aux réseaux numériques. Et avec Tesla et Optimus, il avance vers une automatisation massive de l’économie.

En soutenant Trump, Musk pourrait chercher à façonner un monde où les États traditionnels sont dépassés par des empires privés ultra-connectés. Son modèle ? Une gouvernance technocratique où la liberté d’expression est définie selon ses propres règles, où l’accès à l’information est contrôlé par ses infrastructures et où les régulations gouvernementales deviennent obsolètes face à des entreprises souveraines.

Trump est l’homme politique qui prône la dérégulation, le rejet des normes internationales et l’affaiblissement des institutions classiques. Son retour au pouvoir pourrait offrir à Musk un cadre idéal pour accélérer ce projet :
 

• Une dérégulation massive des géants de la tech, favorisant encore plus l’expansion des entreprises privées.
• Une rupture avec la Chine, qui profiterait à Starlink et aux infrastructures numériques occidentales.
• Un affaiblissement des médias traditionnels, ouvrant un boulevard pour X comme principale plateforme d’information.

L’aboutissement de cette vision pourrait être un monde dominé par des infrastructures privées interconnectées, échappant aux régulations classiques. Starlink remplace les réseaux télécoms nationaux, X devient la place publique mondiale, Neuralink connecte directement les individus à l’intelligence artificielle.

Musk ne serait alors pas seulement un entrepreneur ou un influenceur politique, mais un véritable architecte d’un nouvel ordre mondial numérique. Et si Trump est un acteur clé de cette transition, c’est peut-être parce qu’il incarne le chaos nécessaire à la refonte des structures traditionnelles.

S’agit-il d’une paranoïa complotiste ou d’une stratégie visionnaire en marche ?