Ensuite, le Roi, au nom de l'Imarat Al Mouminine, une institution universellement respectée, a mis en place une commission chargée de lui présenter ses propositions avant la fin du mois. Cette commission, composée de diverses tendances sociales, a ouvert ses portes à toutes les opinions pour discuter de leurs demandes. Il est indéniable que le résultat sera une réforme marquant une avancée vers la modernité, en accordant plus de droits aux femmes, notamment en matière de divorce, et en favorisant l'égalité.
Pendant ce temps, le débat est animé. Chacun avance ses propositions, ce qui est légitime. Tenter d'exercer une pression dans le cadre d'une réforme en préparation est une pratique normale en démocratie. Notre société est très diversifiée et il est illusoire de penser qu'un consensus puisse être atteint quant au rôle de la femme. Cependant, le Discours Royal a été explicite à ce sujet : la réforme doit s'inscrire dans une perspective de modernité tout en respectant les valeurs fondamentales.
Cependant, il est inacceptable d'exploiter les peurs concernant une éventuelle menace pesant sur l'identité marocaine, en particulier sur son aspect religieux. Ces craintes sont infondées. Il est néanmoins nécessaire de cesser d'opposer la religion à la modernité. Cette dernière est inévitable dans le monde contemporain, bien loin des siècles passés. La population marocaine, majoritairement jeune, est ancrée dans son époque, connectée au monde et partageant des aspirations similaires à celles de la jeunesse mondiale.
Cela ne signifie pas pour autant qu'elle renonce à la spiritualité de l'islam ou à sa culture tolérante. Faire de la religion un obstacle à la modernité ne lui rend pas service. Cette dernière est poussée par des forces historiques incontournables. L'accepter, c'est libérer le potentiel créatif de notre jeunesse, et c'est l'avenir de notre pays.
Pendant ce temps, le débat est animé. Chacun avance ses propositions, ce qui est légitime. Tenter d'exercer une pression dans le cadre d'une réforme en préparation est une pratique normale en démocratie. Notre société est très diversifiée et il est illusoire de penser qu'un consensus puisse être atteint quant au rôle de la femme. Cependant, le Discours Royal a été explicite à ce sujet : la réforme doit s'inscrire dans une perspective de modernité tout en respectant les valeurs fondamentales.
Cependant, il est inacceptable d'exploiter les peurs concernant une éventuelle menace pesant sur l'identité marocaine, en particulier sur son aspect religieux. Ces craintes sont infondées. Il est néanmoins nécessaire de cesser d'opposer la religion à la modernité. Cette dernière est inévitable dans le monde contemporain, bien loin des siècles passés. La population marocaine, majoritairement jeune, est ancrée dans son époque, connectée au monde et partageant des aspirations similaires à celles de la jeunesse mondiale.
Cela ne signifie pas pour autant qu'elle renonce à la spiritualité de l'islam ou à sa culture tolérante. Faire de la religion un obstacle à la modernité ne lui rend pas service. Cette dernière est poussée par des forces historiques incontournables. L'accepter, c'est libérer le potentiel créatif de notre jeunesse, et c'est l'avenir de notre pays.