Dans l'objectif de cibler une audience plus jeune et de susciter un intérêt renouvelé pour son patrimoine artistique, le musée Van Gogh a initié un partenariat inédit avec la célèbre franchise Pokémon.
 
Ce partenariat a eu pour résultat d'attirer une foule diverse, parmi laquelle se sont démarqués des collectionneurs passionnés, désireux de mettre la main sur une carte rare représentant Pikachu, arborant un chapeau de feutre spécialement conçu pour évoquer un autoportrait emblématique du maître néerlandais.
 
Le jeu de cartes Pokémon, qui a vu le jour au Japon en 1996 en parallèle avec la sortie de la série de jeux vidéo éponyme, connaît depuis quelques années une véritable résurgence d'intérêt.
 
Cette popularité accrue a engendré une flambée des prix, conduisant à des ruptures de stock dans diverses régions et même à des incidents liés à la rareté de certaines cartes.
 
La fameuse carte "Pika-Portrait" est mise à disposition des visiteurs, à partir de l'âge de six ans, "sous réserve de disponibilité" et à la condition qu'ils participent à une sorte de "quête", une initiative mise en place par le musée Van Gogh pour marquer son cinquantième anniversaire d'existence cette année.
 
Parallèlement, la carte est également distribuée dans des magasins Pokémon officiels au Royaume-Uni, aux États-Unis et au Canada.
 
Cependant, l'entreprise a annoncé sur son compte X (anciennement Twitter) que, en raison d'une demande massive, tous les produits de cette collection sont actuellement en rupture de stock, mais qu'elle travaille activement à trouver une solution pour satisfaire les fans.
 
Il est important de noter que même si la carte mettant en scène le Pokémon potelé n'est pas proposée à la vente dans la boutique du musée Van Gogh à Amsterdam, l'établissement n'a pas été épargné par ce que l'on pourrait qualifier de "PokéMania".

Des images partagées sur les réseaux sociaux témoignent d'une foule de visiteurs adultes se précipitant pour s'arracher des posters et des vêtements ornés de peintures de Pokémon inspirées des œuvres du maître néerlandais.
 
Certains de ces acheteurs sont désignés sous le terme de "scalpers", faisant référence à des individus qui acquièrent des produits en édition limitée, en forte demande, dans le but de les revendre à des prix nettement plus élevés.
 
Face à ce comportement regretté, émanant d'un nombre restreint de visiteurs lors des premiers jours de cette collaboration inattendue, une porte-parole du musée Van Gogh a déclaré à l'AFP que de telles situations n'avaient pas été anticipées.
 
Ainsi, le musée a pris la décision de mettre en place des restrictions sur les achats, limitant chaque personne à l'acquisition d'une seule copie de chaque article.

Ces articles seront également prochainement disponibles à l'achat via la boutique en ligne du musée, et ce, jusqu'à épuisement des stocks.

L'odj avec 7sur7