Par Adnane Benchakroun
Pour te décrire par le breuvage pris ;
Ton choix révèle bien plus que tu ne vis,
En ta tasse le destin se motive.
Le café noir, amer comme la nuit,
Préféré des esprits toujours en veille,
Peint l'âme en quête de l'or qui scintille,
Et brûle en cœur comme un soleil qui luit.
Le thé, doux nectar aux mille couleurs,
Choix des poètes et des contemplatifs,
Révèle un monde où règnent les motifs
D'une vie au calme, loin des labeurs.
Le café, donc, ardent et prompt à l'œuvre,
Est le carburant de ceux qui n'ont trêve ;
La vigueur en son essence se lève,
Forgeant des jours où l'action se déploie.
Le thé, en sa lente infusion, aspire
À la sérénité des longs soirs d’hiver ;
Il est l’ami qui, en douceur, respire
La paix du monde, le cœur ouvert.
Es-tu donc celui qui dans l’ombre s’agite,
Ou celui qui dans le calme médite ?
Le café t'insuffle une fougue vive,
Le thé t'enseigne l’art de l’attentive.
Au sein du thé vert, la santé florit,
Dans chaque feuille, un secret de longévité ;
Le café noir, quant à lui, défie
La torpeur, éveille l'acuité.
Ainsi par ta boisson tu te définis,
Marquant au monde ton unique trait ;
Entre feuilles et grains, ton cœur balance,
Révélant ta nature et ta cadence.
Que disent donc ces liquides constants ?
Que l’on est ce que l’on choisit souvent.
De nos penchants, se dessine le temps,
Café ardent ou thé calmement chantant.
Le café pour l'homme de décision,
Le thé pour celui qui en songes vit ;
L'un actif, de fer, l'autre plus pensif,
Chacun trouve dans sa coupe sa raison.
Mais qui es-tu, toi qui hésite encore ?
Vers quel breuvage ton âme implore ?
Café brûlant ou thé doucement doré,
Chacun porte en soi ce qu'il a adoré.
Le choix n'est pas simple, il est révélateur,
De ce que nous sommes, et de nos heures.
En chaque gorgée, la vie se colore,
De nuances qui souvent nous honorent.
Dis-moi ce que tu bois, je dirai qui tu es,
Dans le café ou thé, ton être se mêle.
C'est dans ce simple acte que l'on scelle
Le reflet de notre âme que l'on ne peut celer.