Rupture avec les Etats du Sahel, nouvelle brouille avec la France sur fond de tentative d’assassinat d’un opposant algérien, outre le vieux contentieux avec le Maroc, les actuels dirigeants algériens sont particulièrement doués pour envenimer les relations de leur pays avec ses voisins et partenaires.
L’Algérie n’a jamais été un modèle de bonne gouvernance, mais du moins parvenait-elle, des décennies durant, à maintenir l’illusion d’un pays qui compte sur les échiquiers géopolitiques africain, arabe et méditerranéen à travers une diplomatie portée par un élan idéologique dit anti-impérialiste.
La détérioration des relations avec les pays de la Confédération du Sahel, Mali, Niger et Burkina Faso, porte sur exactement le même problème que celui qui oppose l’Algérie au Maroc depuis près d’un demi-siècle : l’accueil et la protection accordées à un groupe séparatiste armé qui sème le chaos dans un pays voisin.
Pour avoir lamentablement échoué à transformer la rente des hydrocarbures en essor socioéconomique au profit de sa population, la junte au pouvoir à Alger n’a eu de cesse d’agir en facteur d’insécurité régional. L’Algérie n’a jamais été un modèle de bonne gouvernance, mais du moins parvenait-elle, des décennies durant, à maintenir l’illusion d’un pays qui compte sur les échiquiers géopolitiques africain, arabe et méditerranéen à travers une diplomatie portée par un élan idéologique dit anti-impérialiste.
La détérioration des relations avec les pays de la Confédération du Sahel, Mali, Niger et Burkina Faso, porte sur exactement le même problème que celui qui oppose l’Algérie au Maroc depuis près d’un demi-siècle : l’accueil et la protection accordées à un groupe séparatiste armé qui sème le chaos dans un pays voisin.
Comme l’avait prédit Feu Hassan II, dans un entretien avec le Général De Gaule, en avril 1962, l’Algérie allait devenir le cancer de l’Afrique.
Une couleuvre après l’autre
Comme si ce n’était pas suffisant de couver des mouvements terroristes qui s’attaquent aux pays voisins, la junte algérienne pratique elle-même le terrorisme en cherchant à éliminer physiquement les voix dissonantes réfugiées à l’étranger.
Paris avait fini par faire admettre à Alger que sa reconnaissance de la marocanité du Sahara était une décision souveraine, ni révocable, ni négociable. D’où la récente amélioration des relations entre l’ancien pays colonisateur et son ex-département artificiellement façonné en Etat, auquel ont été adjoint des territoires arrachés aux pays voisins.
Après tout, l’Algérie avait déjà avalé la couleuvre avec l’Espagne, qui n’a jamais reculé sur sa reconnaissance de la marocanité du Sahara, malgré près de 20 mois de brouille diplomatique entre Alger et Madrid.
La junte algérienne a, par ailleurs, soigneusement évité de relever que le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, a réaffirmé, le 8 avril, la position de son pays concernant la marocanité du Sahara.
On ne se fâche pas avec Washington comme on le ferait avec Madrid et Paris. Les dirigeants algériens ont déjà des sueurs froides à l’idée que les Etats-Unis déclarent le polisario organisation terroriste, comme le propose un député américain, Joe Wilson.
Paris avait fini par faire admettre à Alger que sa reconnaissance de la marocanité du Sahara était une décision souveraine, ni révocable, ni négociable. D’où la récente amélioration des relations entre l’ancien pays colonisateur et son ex-département artificiellement façonné en Etat, auquel ont été adjoint des territoires arrachés aux pays voisins.
Après tout, l’Algérie avait déjà avalé la couleuvre avec l’Espagne, qui n’a jamais reculé sur sa reconnaissance de la marocanité du Sahara, malgré près de 20 mois de brouille diplomatique entre Alger et Madrid.
La junte algérienne a, par ailleurs, soigneusement évité de relever que le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, a réaffirmé, le 8 avril, la position de son pays concernant la marocanité du Sahara.
On ne se fâche pas avec Washington comme on le ferait avec Madrid et Paris. Les dirigeants algériens ont déjà des sueurs froides à l’idée que les Etats-Unis déclarent le polisario organisation terroriste, comme le propose un député américain, Joe Wilson.
Le coup de Jarnac turc
C’est, toutefois, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, qui a, dernièrement, joué le plus mauvais tour à la junte algérienne.
Celle-ci s’est toujours alignée sur les choix politiques du leader turc en Libye, suscitant ainsi l’hostilité du Maréchal Khalifa Haftar, maître de l’Est libyen.
Maintenant qu’Erdogan et Haftar sont en cours de réconciliation et qu’il est question de nouvelles bases militaires turques en Libye, non loin des frontières avec l’Algérie, le président Abdelmajid Tebboune et le chef d’état-major Saïd Chengriha prennent conscience qu’ils se sont fait roulés dans la farine.
Cerise sur le gâteau, le Haut Conseil d’Etat libyen a catégoriquement refusé, récemment, la tenue d’un sommet maghrébin à Tripoli, qui ne compterait que la Libye, la Tunisie et l’Algérie.
Cette énième et vaine tentative de mise à l’écart du Maroc est surtout le reflet du désespoir de la junte algérienne face à son isolement croissant sur les scènes régionale et internationale.
Voyant tout s’écrouler autour d’elle, la junte militaire est, telle une bête blessée, aucun plus dangereuse que jamais. Le Maroc se doit de se montrer d’autant plus vigilant.
Celle-ci s’est toujours alignée sur les choix politiques du leader turc en Libye, suscitant ainsi l’hostilité du Maréchal Khalifa Haftar, maître de l’Est libyen.
Maintenant qu’Erdogan et Haftar sont en cours de réconciliation et qu’il est question de nouvelles bases militaires turques en Libye, non loin des frontières avec l’Algérie, le président Abdelmajid Tebboune et le chef d’état-major Saïd Chengriha prennent conscience qu’ils se sont fait roulés dans la farine.
Cerise sur le gâteau, le Haut Conseil d’Etat libyen a catégoriquement refusé, récemment, la tenue d’un sommet maghrébin à Tripoli, qui ne compterait que la Libye, la Tunisie et l’Algérie.
Cette énième et vaine tentative de mise à l’écart du Maroc est surtout le reflet du désespoir de la junte algérienne face à son isolement croissant sur les scènes régionale et internationale.
Voyant tout s’écrouler autour d’elle, la junte militaire est, telle une bête blessée, aucun plus dangereuse que jamais. Le Maroc se doit de se montrer d’autant plus vigilant.