On s’attend à plusieurs lancements de projets structurants et d’investissements français conséquents au Maroc. On parle de la restitution de millions de documents d’archives au Maroc. Mais aussi, de l’ouverture d’un consulat français à Laayoune, ainsi que l’établissement d’un institut français dans la même ville. Toutes ces choses vraies ou supposées sont les bienvenues...
Il faut dire que le Maroc a toujours été un grand ami de la France, même aux jours les plus sombres de ce pays, le Maroc n’ayant pas lésiné sur son aide militaire ou civile vis-à-vis de la France.
La France a été aussi le principal allié du Maroc au cours de sa guerre au Sahara et n’a jamais mégoté son aide au Maroc durant les années de sécheresse ou d’instabilité économique.
Il en est autrement du comportement de beaucoup d’intellectuels français et même de certains Présidents, qui voyaient dans l’Algérie un meilleur allié en Afrique du Nord, avant de se rendre compte que ce pays est une chimère, voire une supercherie de l’histoire...
Emmanuel Macron aussi, s’est lourdement trompé sur le Maroc, préférant jouer une partition mémorielle en Algérie au début de son premier quinquennat, sans rien obtenir de palpable en échange.
Aujourd’hui, il revient à de meilleurs sentiments envers le Maroc, après avoir commis l’impair d’accuser notre pays de l’avoir espionné à travers le logiciel israélien Pegasus, alors que nous n’avons pas besoin de le faire, pour savoir ce qui se dit sur nous dans les bureaux feutrés de l’Élysée ou dans les salons parisiens.