Par Dr Samir Belahsen
A lire ou à écouter en podcast : (3.75 Mo)
Au risque de me tremper, je m’aventure dès les premières lignes : une crise d’audace qui me prend avant la fin de cette deuxième année de l’ère Covid.
J’ai cité en sous titre six thèmes qui feraient, à mon sens, une partie de l’ordre du jour de 2022.
Dans ce billet je traiterais des 3 premiers. La semaine prochaine des trois derniers.
1-La planète : Climat entre accords et engagements.
La conférence de Glasgow sur le changement climatique qui vient de se conclure aura été un demi-échec, si l’adoption de l’accord de Paris est un demi-succès, un grand fossé est apparu entre riches et pauvres.
Alors que tout le monde sait quels efforts de réduction des émissions de gaz à effet de serre l’humanité doit réaliser pour respecter la limite de 1,5°C, la question du respect des engagements reste entière.
L’activisme des sociétés civiles n’a pas suffi pour des engagements plus forts, il devra être plus conséquent pour le respect desengagements pris.
Je crois qu’en 2022 on en parlera encore mais sincèrement rien ne laisse présager un vrai changement…
2-L’Ethiopie : Emergence économique et fatalités
C‘était 1980 que feu Aziz Belal publiait son ouvrage « développement et facteurs non économiques » édition SMER.
En traitant de la Problématique des sociétés précoloniales, il donnait l’exemple de l’expérience de modernisation capitaliste de MohamedAli en Egypte qui aurait peut-être pu réussir dans le courant du 19ème siècle, si elle n’avait pas été étouffée dans l’œuf par l’impérialisme britannique.
Autrement dit ; Est ce l’impérialisme ou le tribalisme qui tentent d’empêcher l’Ethiopie d’émerger ?
L’Ethiopie, pour émerger et devenir une puissance régionale, devait et devra se concilier d’abord avec elle-même, elle devait et devra régler ses problèmes culturelles et tribales.
On peut en dire autant pour d’autres pays d’Afrique, des inégalités spatiales et tribales minent plusieurs Etats Africains.
C’est aussi une porte ouverte aux impérialismes.
Sans union nationale, sans culture nationale, sans un minimum d’égalité, point d’émergence.
Je pense que 2022 confirmera cette règle en Ethiopie et ailleurs.
3-Le pétrole : L’OPEP en question et élections de mi-mandat
J’ai cité en sous titre six thèmes qui feraient, à mon sens, une partie de l’ordre du jour de 2022.
Dans ce billet je traiterais des 3 premiers. La semaine prochaine des trois derniers.
1-La planète : Climat entre accords et engagements.
La conférence de Glasgow sur le changement climatique qui vient de se conclure aura été un demi-échec, si l’adoption de l’accord de Paris est un demi-succès, un grand fossé est apparu entre riches et pauvres.
Alors que tout le monde sait quels efforts de réduction des émissions de gaz à effet de serre l’humanité doit réaliser pour respecter la limite de 1,5°C, la question du respect des engagements reste entière.
L’activisme des sociétés civiles n’a pas suffi pour des engagements plus forts, il devra être plus conséquent pour le respect desengagements pris.
Je crois qu’en 2022 on en parlera encore mais sincèrement rien ne laisse présager un vrai changement…
2-L’Ethiopie : Emergence économique et fatalités
C‘était 1980 que feu Aziz Belal publiait son ouvrage « développement et facteurs non économiques » édition SMER.
En traitant de la Problématique des sociétés précoloniales, il donnait l’exemple de l’expérience de modernisation capitaliste de MohamedAli en Egypte qui aurait peut-être pu réussir dans le courant du 19ème siècle, si elle n’avait pas été étouffée dans l’œuf par l’impérialisme britannique.
Autrement dit ; Est ce l’impérialisme ou le tribalisme qui tentent d’empêcher l’Ethiopie d’émerger ?
L’Ethiopie, pour émerger et devenir une puissance régionale, devait et devra se concilier d’abord avec elle-même, elle devait et devra régler ses problèmes culturelles et tribales.
On peut en dire autant pour d’autres pays d’Afrique, des inégalités spatiales et tribales minent plusieurs Etats Africains.
C’est aussi une porte ouverte aux impérialismes.
Sans union nationale, sans culture nationale, sans un minimum d’égalité, point d’émergence.
Je pense que 2022 confirmera cette règle en Ethiopie et ailleurs.
3-Le pétrole : L’OPEP en question et élections de mi-mandat
« Je n’ose pas dire que les élections américaines vont sauver le gouvernement Marocain mais je ne suis pas loin de le penser. » me confirmait un économiste de gauche.
C’était pour dire que sans ce point d’agenda les Etats-Unis n’auraient pas réagi aussi vite et aussi efficacement à la hausse du prix du pétrole.
C’était pour dire que sans ce point d’agenda les Etats-Unis n’auraient pas réagi aussi vite et aussi efficacement à la hausse du prix du pétrole.
L’accalmie, parait-il, durera jusqu’aux élections de mi-mandat. Les démocrates se préparent, il est vrai, à un cycle électoral désastreux lors des midterms de 2022. Les républicains de la Chambre des représentants tableraient sur 13 sièges additionnels.
Ces résultats catastrophiques enregistrés par les démocrates en Virginie et dans le New Jersey et ceux attendus ailleurs sont généralement attribués à la cote de popularité du président Biden.
Plus de 52 % des Américains désapprouvent désormais ses réalisations face à la pandémie du Covid et à la relance économiques.
Il fallait donc mettre fin à ces augmentations des prix du pétrole par une augmentation réussie de l’offre (baisse coordonnée des réserves stratégiques).
Cette solution à court terme évite à l’administration démocrate des augmentations de prix mal venues à la veille des élections mais elle reste limitée dans le temps.
On assisterait en toute vraisemblance en 2022 à une remise en ordre de relance, c’est-à-dire à des pressions sur l’OPEP. La levée des sanctions sur le pétrole Iranien pourrait en constituer l’élément annonciateur.