Guerre contre les enfants
Alors que l'armée israélienne poursuivait, depuis jeudi 2O mars 2025, son offensive sur la bande de Gaza, l'ONU avertit que le million d'enfants se trouvant dans la bande de Gaza étaient soumis à un "traumatisme massif" par la reprise des combats.
Après plusieurs semaines de blocage dans les discussions indirectes entre Israël et le Hamas sur la suite à donner à la trêve entrée en vigueur le 19 janvier, Israël a repris les hostilités à grande échelle dans la nuit de lundi à mardi.
La Défense civile de la bande de Gaza avait indiqué jeudi que 504 personnes au moins avaient été tuées depuis la reprise des frappes de l'armée israélienne.
Un hôpital construit par la Turquie visé
Ankara avait condamné une "attaque israélienne" contre un hôpital de la bande de Gaza construit par la Turquie, déplorant un "ciblage délibéré"."Nous condamnons fermement la destruction par Israël de l'hôpital de l'amitié turco-palestinienne", écrit dans un communiqué le ministère turc des Affaires étrangères.
L'armée israélienne avait indiqué , encore une fois , ce vendredi avoir frappé "des terroristes" dans ce qu'elle a présenté comme un hôpital désaffecté utilisé comme base par des combattants du Hamas.
Des précisions , mensongeres comme d'habitude , apportées après avoir été accusée par Ankara d'avoir détruit un hôpital construit par la Turquie dans la bande de Gaza.
"Nous insistons sur le fait que la structure qui a été frappée n'a pas été utilisée effectivement comme un hôpital depuis plus d'un an", a ajouté un porte-parole de l'armée en réponse à une question sur les accusations turques
Le bilan humain s'alourdit après les frappes israéliennes sur Gaza
La Défense civile de la bande de Gaza a indiqué vendredi à l'AFP que les frappes israéliennes sur le territoire avaient fait onze nouveaux morts depuis minuit.
Joint par l'AFP, Mahmoud Bassal, porte-parole de ce service de secours d'urgence, a fait état de trois morts dans des frappes nocturnes, et de huit autres personnes tuées après le lever du jour : six, dont trois mineurs, dans un quartier de Gaza-ville, et deux autres à Abassan, dans le sud du territoire.
L'ONU avait averti vendredi que le million d'enfants se trouvant dans la bande de Gaza étaient soumis à un "traumatisme massif" par la reprise des combats dans ce territoire ravagé par la guerre et en proie à une crise humanitaire.
Après plusieurs semaines de blocage dans les discussions indirectes entre Israël et le Hamas sur la suite à donner à la trêve entrée en vigueur le 19 janvier, Israël a repris les hostilités à grande échelle dans la nuit de lundi à mardi.
La Défense civile de la bande de Gaza avait indiqué jeudi que 504 personnes au moins avaient été tuées depuis la reprise des frappes de l'armée israélienne.
Un hôpital construit par la Turquie visé
Ankara avait condamné une "attaque israélienne" contre un hôpital de la bande de Gaza construit par la Turquie, déplorant un "ciblage délibéré"."Nous condamnons fermement la destruction par Israël de l'hôpital de l'amitié turco-palestinienne", écrit dans un communiqué le ministère turc des Affaires étrangères.
L'armée israélienne avait indiqué , encore une fois , ce vendredi avoir frappé "des terroristes" dans ce qu'elle a présenté comme un hôpital désaffecté utilisé comme base par des combattants du Hamas.
Des précisions , mensongeres comme d'habitude , apportées après avoir été accusée par Ankara d'avoir détruit un hôpital construit par la Turquie dans la bande de Gaza.
"Nous insistons sur le fait que la structure qui a été frappée n'a pas été utilisée effectivement comme un hôpital depuis plus d'un an", a ajouté un porte-parole de l'armée en réponse à une question sur les accusations turques
Le bilan humain s'alourdit après les frappes israéliennes sur Gaza
La Défense civile de la bande de Gaza a indiqué vendredi à l'AFP que les frappes israéliennes sur le territoire avaient fait onze nouveaux morts depuis minuit.
Joint par l'AFP, Mahmoud Bassal, porte-parole de ce service de secours d'urgence, a fait état de trois morts dans des frappes nocturnes, et de huit autres personnes tuées après le lever du jour : six, dont trois mineurs, dans un quartier de Gaza-ville, et deux autres à Abassan, dans le sud du territoire.
L'ONU avait averti vendredi que le million d'enfants se trouvant dans la bande de Gaza étaient soumis à un "traumatisme massif" par la reprise des combats dans ce territoire ravagé par la guerre et en proie à une crise humanitaire.
"La peur s'ajoute à la peur, la cruauté s'ajoute à la cruauté et la tragédie s'ajoute à la tragédie".
Sam Rose, directeur adjoint de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), a souligné qu'il s'agissait d'un choc psychologique supplémentaire pour les enfants."La peur s'ajoute à la peur, la cruauté s'ajoute à la cruauté et la tragédie s'ajoute à la tragédie".
"C'est pire cette fois-ci", a averti Sam Rose, "car les gens sont déjà épuisés, leur système immunitaire et leur santé mentale sont déjà affaiblis, et les populations sont au bord de la famine".
Avec la trêve, les enfants étaient retournés à l'école mais ils "sont maintenant de retour dans les tentes" et "entendent constamment les bombardements", a-t-il ajouté : "La peur s'ajoute à la peur, la cruauté s'ajoute à la cruauté et la tragédie s'ajoute à la tragédie".
Lors du point de presse, James Elder, porte-parole de l'Unicef, a expliqué que les enfants qui avaient vécu un traumatisme ne commençaient habituellement pas à y faire face avant de retrouver une certaine normalité dans leur quotidien.
"Les psychologues diraient que leur pire cauchemar est que les enfants rentrent chez eux et que tout recommence", a-t-il déclaré, assurant que Gaza était le seul "exemple dans l'histoire moderne où tous les enfants d'une population ont besoin d'un soutien en santé mentale".
Avec AFP