La dette nationale des Etats-Unis vient de dépasser les 34.000 milliards de dollars. Les chances que cette dette soit un jour remboursée par Washingtons sont nulles.
Parallèlement, les Etats-Unis sont engagés dans le soutien à deux pays en guerre, l’Ukraine et Israël. Plus personne, pas même les alliés occidentaux de l’Ukraine ne croient encore que ce pays peut remporter le conflit contre la Russie.
Pour rappel, la dette publique de la Russie a reculé de 46 à 32 milliards de dollars et son taux de croissance du Pib s’est chiffré, en 2023, à 3,5%. Loin de s’effondrer du fait des sanctions occidentales, outre le gel de 300 milliards de dollars appartenant à la Banque centrale russe, l’économie russe n’en affiche pas moins un bilan de santé qui ferait pâlir de jalousie les Etats-Unis et nombre de pays de l’Union européenne.
Les plus de 110 milliards de dollars que Washington a injectés en Ukraine constituent donc un investissement à fonds perdus.
Parallèlement, les Etats-Unis sont engagés dans le soutien à deux pays en guerre, l’Ukraine et Israël. Plus personne, pas même les alliés occidentaux de l’Ukraine ne croient encore que ce pays peut remporter le conflit contre la Russie.
Pour rappel, la dette publique de la Russie a reculé de 46 à 32 milliards de dollars et son taux de croissance du Pib s’est chiffré, en 2023, à 3,5%. Loin de s’effondrer du fait des sanctions occidentales, outre le gel de 300 milliards de dollars appartenant à la Banque centrale russe, l’économie russe n’en affiche pas moins un bilan de santé qui ferait pâlir de jalousie les Etats-Unis et nombre de pays de l’Union européenne.
Les plus de 110 milliards de dollars que Washington a injectés en Ukraine constituent donc un investissement à fonds perdus.
Vers la fin du projet sioniste ?
De 1946 à 2023, les Etats-Unis ont versé à Israël, selon une estimation du Congrès américain, une aide de l’ordre de 260 milliards de dollars, dont plus de la moitié était destiné à l’acquisition d’armes.
Récemment, le gouvernement américain a approuvé l’envoi à Israël d’obus de 120mm destinés aux chars, d’une valeur de 106 millions de dollars. Il est, par ailleurs, prévu que Washington accorde à Tel-Aviv une aide militaire de 10 milliards de dollars, en 2024.
A voir l’armée sioniste « high-tech » embourbée dans la Bande de Gaza, incapable de venir à bout d’une résistance palestinienne sommairement armée, Il s’agirait, là encore, d’un investissement à fonds perdus.
Le déficit budgétaire d’Israël s’est aggravé à 3,4% de son Pib.
Selon le quotidien « Times of Israël », 470.000 israéliens ont quitté Israël, depuis l’attaque du Hamas, le 7 octobre 2023.
D’après la même source : « la migration vers Israël a diminué de 70 % en novembre par rapport aux mois précédents de 2023, avec 2000 immigrants arrivés en novembre par rapport à 4500 qui arrivaient chaque mois depuis le début de l'année ».
Si l’armée israélienne ne parvient pas à afficher un quelconque succès militaire dans les prochaines semaines et que les missiles palestiniens continuent de pleuvoir sur les villes israéliennes, l’approfondissement de la crise politique risque fort d’aboutir, à terme, à l’implosion du projet sioniste.
Israël n’a d’utilité pour les Juifs du monde qu’en tant que « foyer national » où ils peuvent se sentir en sécurité. Que cela cesse d’être le cas, et les Israéliens disposant d’une autre nationalité ne vont plus hésiter à abandonner le projet sioniste.
Déjà, la réputation de l’Etat d’Israël et celle d’infaillibilité de ses services de renseignement et de son armée sont ternis à tout jamais. Alors que les Etats-Unis subissent les contrecoups de son soutien inconditionnel à Israël en termes d’image de marque.
Récemment, le gouvernement américain a approuvé l’envoi à Israël d’obus de 120mm destinés aux chars, d’une valeur de 106 millions de dollars. Il est, par ailleurs, prévu que Washington accorde à Tel-Aviv une aide militaire de 10 milliards de dollars, en 2024.
A voir l’armée sioniste « high-tech » embourbée dans la Bande de Gaza, incapable de venir à bout d’une résistance palestinienne sommairement armée, Il s’agirait, là encore, d’un investissement à fonds perdus.
Le déficit budgétaire d’Israël s’est aggravé à 3,4% de son Pib.
Selon le quotidien « Times of Israël », 470.000 israéliens ont quitté Israël, depuis l’attaque du Hamas, le 7 octobre 2023.
D’après la même source : « la migration vers Israël a diminué de 70 % en novembre par rapport aux mois précédents de 2023, avec 2000 immigrants arrivés en novembre par rapport à 4500 qui arrivaient chaque mois depuis le début de l'année ».
Si l’armée israélienne ne parvient pas à afficher un quelconque succès militaire dans les prochaines semaines et que les missiles palestiniens continuent de pleuvoir sur les villes israéliennes, l’approfondissement de la crise politique risque fort d’aboutir, à terme, à l’implosion du projet sioniste.
Israël n’a d’utilité pour les Juifs du monde qu’en tant que « foyer national » où ils peuvent se sentir en sécurité. Que cela cesse d’être le cas, et les Israéliens disposant d’une autre nationalité ne vont plus hésiter à abandonner le projet sioniste.
Déjà, la réputation de l’Etat d’Israël et celle d’infaillibilité de ses services de renseignement et de son armée sont ternis à tout jamais. Alors que les Etats-Unis subissent les contrecoups de son soutien inconditionnel à Israël en termes d’image de marque.
Genèse malaisée d’un nouvel ordre multipolaire
Il va sans dire que Moscou et Pékin applaudissent cette évolution de la situation géopolitique au Moyen-Orient, pendant que de plus en plus de pays africains cherchent à se débarrasser de l’encombrante influence française sur le continent.
Le Sud global, dans son ensemble, entre doucement, lentement, mais sûrement, dans un état insurrectionnel contre la domination de l’Occident dans les affaires mondiales.
L’alternative que constitue le bloc des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), qui vient d’admettre dans ses rangs, depuis le 1er janvier, l’Arabie saoudite, l’Iran, les Emirats Arabes Unis, l’Egypte et l’Ethiopie, séduit de plus en plus de nations du Grand Sud.
Le Brics+ représente déjà la moitié de la population mondiale. Si les dix pays qui le composent, désormais, ne représente pas plus de 27% du Pib mondiale (32% en parité de pouvoir d’achat), contre 42% pour ceux du G7 (30% en parité de pouvoir d’achat), il n’en demeure pas moins que les premiers cités connaissent une croissance économique fulgurante, alors que celle des pays du G7 est presque stagnante.
Ce n’est pas demain la veille que les pays occidentaux vont se retrouver boudés par les pays du Sud global, mais ces derniers estiment, à juste titre, que l’avenir n’est plus du côté de l’Occident.
Autre remarque d’importance, aussi malveillante que soit l’hégémonie des Etats-Unis, sa puissance militaire assure une stabilité mondiale, qui risque de se transformer en chaos au moment de l’effondrement de la domination américaine.
Nombre de pays du Sud n’attendent que l’opportunité pour tailler des croupières à leurs voisins, alors que d’autres rêvent d’une hégémonie régionale, qui ne se ferait pas sans bain de sang.
Les pays du Sud global ont, indéniablement, faim d’un ordre mondial multipolaire, où ils pourront enfin s’épanouir économiquement et politiquement, sans risquer des opérations de changement de régime, téléguidées depuis les capitales occidentales, ou littéralement de campagnes de bombardements « démocratiques » pour ramener les pays récalcitrants à rang des nations soumises.
Tout ordre ancien ne saurait disparaître sans entraîner un certain chaos et la naissance d’un ordre nouveau ne se fait jamais sans douleur.
Ce n’est, toutefois, pas une raison pour ne pas souhaiter aux peuples du monde entier une meilleure année 2024 que ne l’a été 2023, l’espoir de lendemains meilleurs étant dans la nature humaine.
Le Sud global, dans son ensemble, entre doucement, lentement, mais sûrement, dans un état insurrectionnel contre la domination de l’Occident dans les affaires mondiales.
L’alternative que constitue le bloc des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), qui vient d’admettre dans ses rangs, depuis le 1er janvier, l’Arabie saoudite, l’Iran, les Emirats Arabes Unis, l’Egypte et l’Ethiopie, séduit de plus en plus de nations du Grand Sud.
Le Brics+ représente déjà la moitié de la population mondiale. Si les dix pays qui le composent, désormais, ne représente pas plus de 27% du Pib mondiale (32% en parité de pouvoir d’achat), contre 42% pour ceux du G7 (30% en parité de pouvoir d’achat), il n’en demeure pas moins que les premiers cités connaissent une croissance économique fulgurante, alors que celle des pays du G7 est presque stagnante.
Ce n’est pas demain la veille que les pays occidentaux vont se retrouver boudés par les pays du Sud global, mais ces derniers estiment, à juste titre, que l’avenir n’est plus du côté de l’Occident.
Autre remarque d’importance, aussi malveillante que soit l’hégémonie des Etats-Unis, sa puissance militaire assure une stabilité mondiale, qui risque de se transformer en chaos au moment de l’effondrement de la domination américaine.
Nombre de pays du Sud n’attendent que l’opportunité pour tailler des croupières à leurs voisins, alors que d’autres rêvent d’une hégémonie régionale, qui ne se ferait pas sans bain de sang.
Les pays du Sud global ont, indéniablement, faim d’un ordre mondial multipolaire, où ils pourront enfin s’épanouir économiquement et politiquement, sans risquer des opérations de changement de régime, téléguidées depuis les capitales occidentales, ou littéralement de campagnes de bombardements « démocratiques » pour ramener les pays récalcitrants à rang des nations soumises.
Tout ordre ancien ne saurait disparaître sans entraîner un certain chaos et la naissance d’un ordre nouveau ne se fait jamais sans douleur.
Ce n’est, toutefois, pas une raison pour ne pas souhaiter aux peuples du monde entier une meilleure année 2024 que ne l’a été 2023, l’espoir de lendemains meilleurs étant dans la nature humaine.