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Pour nombre de jeunes de nos jours, le sujet de l’indépendance du Maroc est plutôt vieillot. Mais si l’on prend en considération la jeunesse des leaders du Mouvement national, quand, le 11 janvier 1944, ils ont élaboré et présenté le Manifeste de l’indépendance, leur activisme ferait passer pas mal de jeunes actuels pour des séniles.
Il y a pourtant d’excellentes raisons de raviver la mémoire du militantisme patriotique de cette fougueuse génération mue par la volonté d’émancipation, maintenant que les Marocains auront à suivre le chemin d’un nouveau modèle de développement.
Comme à l’époque, il s’agit de marquer des ruptures avec le passé. Cette fois-ci dans le sens de la démocratisation et du bien être commun.
Il y a pourtant d’excellentes raisons de raviver la mémoire du militantisme patriotique de cette fougueuse génération mue par la volonté d’émancipation, maintenant que les Marocains auront à suivre le chemin d’un nouveau modèle de développement.
Comme à l’époque, il s’agit de marquer des ruptures avec le passé. Cette fois-ci dans le sens de la démocratisation et du bien être commun.
Ce que tu fais pour ton pays
La chose essentielle à retenir de l’engagement de la jeunesse nationaliste militante, quand la précédente génération était encore sous le choc du changement brutal induit par le protectorat, c’est qu’elle s’est elle-même mobilisée.
A l’époque, personne ne se demandait ce que son pays a fait pour lui, mais plutôt ce que lui peut faire pour son pays.
Il est vrai que c’est une disposition d’esprit générée par un contexte sociopolitique particulier, celui de la perte de souveraineté d’une nation plurimillénaire. La première considération mise en avant par les rédacteurs du Manifeste de l’indépendance était justement que le Maroc, pays aux 13 siècles d’Histoire, a toujours été indépendant, jusqu’à ce qu’il soit placé sous protectorat français, en 1912.
Mais la prise de conscience que nécessite l’attitude volontaire à améliorer les choses pour sa communauté et pour soi est reproductible quelle que soit l’époque et la situation.
A l’époque, personne ne se demandait ce que son pays a fait pour lui, mais plutôt ce que lui peut faire pour son pays.
Il est vrai que c’est une disposition d’esprit générée par un contexte sociopolitique particulier, celui de la perte de souveraineté d’une nation plurimillénaire. La première considération mise en avant par les rédacteurs du Manifeste de l’indépendance était justement que le Maroc, pays aux 13 siècles d’Histoire, a toujours été indépendant, jusqu’à ce qu’il soit placé sous protectorat français, en 1912.
Mais la prise de conscience que nécessite l’attitude volontaire à améliorer les choses pour sa communauté et pour soi est reproductible quelle que soit l’époque et la situation.
Un nouveau tournant
Par ailleurs, le Maroc se trouve à nouveau dans un tournant de son parcours historique, moins critique il est vrai, mais non moins déterminant.
Mettre en œuvre et réussir un modèle de développement exige aussi foi en l’objectif à atteindre, efforts dans la démarche tracée, symbiose entre les différents acteurs du changement.
L’ambition de réaliser le développement est non moins euphorisante que celle de l’émancipation. L’énergie à déployer pour ce faire est tout aussi colossale que de mettre dehors l’occupant.
La symbiose entre le peuple et le trône est une constante qui permet d’agir en entité unifiée pour aller de l’avant.
Mettre en œuvre et réussir un modèle de développement exige aussi foi en l’objectif à atteindre, efforts dans la démarche tracée, symbiose entre les différents acteurs du changement.
L’ambition de réaliser le développement est non moins euphorisante que celle de l’émancipation. L’énergie à déployer pour ce faire est tout aussi colossale que de mettre dehors l’occupant.
La symbiose entre le peuple et le trône est une constante qui permet d’agir en entité unifiée pour aller de l’avant.
Procéder à des ruptures
En 54 ans d’indépendance, le Maroc a connu plusieurs pratiques gouvernementales, testés divers politiques, comptabilisé maints succès et échecs. Le retour sur expérience est riche en enseignements.
Afin de se libérer du lest du protectorat français et permettre au Maroc de s’envoler au sein du concert des nations souveraines, le parti de l’Istiqlal avait appelé les Marocains à rompre avec leur acceptation de l’autorité étrangère sur leur pays et la soumission envers l’occupant.
L’Istiqlal les appelle, aujourd’hui, à effectuer six autres ruptures. Mettre fin aux privilèges pour aller vers l’équité. Cesser de réagir et anticiper pour devenir proactifs.
Afin de se libérer du lest du protectorat français et permettre au Maroc de s’envoler au sein du concert des nations souveraines, le parti de l’Istiqlal avait appelé les Marocains à rompre avec leur acceptation de l’autorité étrangère sur leur pays et la soumission envers l’occupant.
L’Istiqlal les appelle, aujourd’hui, à effectuer six autres ruptures. Mettre fin aux privilèges pour aller vers l’équité. Cesser de réagir et anticiper pour devenir proactifs.
L’humain comme mesure de toute chose
Arrêter d’éparpiller les efforts en ciblant les actions sur l’humain et les territoires. Les démarches sectorielles doivent laisser place à la vision intégrée, permettant cohésion et complémentarité.
Investir dans l’édification des infrastructures, c’est bien, en l’humain et en l’entreprise privée, c’est encore mieux. Stopper le gâchis des ressources, consommer sobrement, mettre de l’intelligence dans la valorisation de ces rares ressources, c’est inscrire la démarche de développement dans la durabilité.
À chaque époque, ses défis à relever. À chaque génération, son combat à mener. En commun et pour toujours, le Maroc.
Par Ahmed NAJI
Investir dans l’édification des infrastructures, c’est bien, en l’humain et en l’entreprise privée, c’est encore mieux. Stopper le gâchis des ressources, consommer sobrement, mettre de l’intelligence dans la valorisation de ces rares ressources, c’est inscrire la démarche de développement dans la durabilité.
À chaque époque, ses défis à relever. À chaque génération, son combat à mener. En commun et pour toujours, le Maroc.
Par Ahmed NAJI