Au cœur de cette affaire se trouve une publicité jugée mensongère. Alors que le site de BMW Canada vantait les performances de la i3, des modifications discrètes avaient été apportées à ces promesses, réduisant l’autonomie à 130 km en mode Comfort. Malgré les preuves de ces changements, BMW a nié avoir jamais annoncé une autonomie de 200 km. Kleiman, déterminé à faire entendre sa voix, a refusé une offre de règlement à l’amiable de 10 000 dollars, insistant pour que l’affaire soit portée devant les tribunaux.

La décision du juge, bien qu’en faveur de Kleiman, a révélé les limites de son succès. Il a reçu 5 000 dollars de dommages et intérêts, mais a également été condamné à payer 11 140 dollars en frais juridiques à BMW. Ce qui devait être une victoire s’est transformé en une désillusion, laissant Kleiman avec une dette de 6 140 dollars. Malgré tout, il estime que son combat a mis en lumière des pratiques douteuses dans l’industrie automobile.