Le casse-tête marocain à la pompe
El Houssine El Yamani, secrétaire général du syndicat, pointe du doigt les prix affichés dans les stations-service qui ne correspondent ni aux cours internationaux ni à la parité dirham-dollar. Par exemple, en avril, le prix du gasoil ne devrait pas dépasser 9,73 dirhams, et celui de l'essence 11,12 dirhams. Pourtant, à Casablanca, les prix réels avoisinent 11,11 dirhams, et peuvent être encore plus élevés ailleurs.
Cette situation résulte d'une libéralisation mal encadrée, permettant aux distributeurs de gonfler leurs marges sans intervention efficace des autorités. Le Conseil de la concurrence a déjà dénoncé ce phénomène, appelant à une révision urgente du cadre réglementaire. Le gouvernement, par la voix de Mustapha Baitas, reconnaît certaines erreurs dans la réforme, évoquant des imprudences qui ont ouvert la voie aux abus.
Face à cette inaction prolongée, des voix s'élèvent pour exiger des mesures concrètes. L'Association marocaine des droits humains dénonce un abandon du consommateur au profit des grandes enseignes pétrolières. Le syndicat appelle même à un retour à un système régulé, posant la question de savoir si le marché marocain est prêt pour une libéralisation totale. Tant que cette question ne sera pas sérieusement abordée, les automobilistes continueront à subir des hausses injustifiées.
Cette situation résulte d'une libéralisation mal encadrée, permettant aux distributeurs de gonfler leurs marges sans intervention efficace des autorités. Le Conseil de la concurrence a déjà dénoncé ce phénomène, appelant à une révision urgente du cadre réglementaire. Le gouvernement, par la voix de Mustapha Baitas, reconnaît certaines erreurs dans la réforme, évoquant des imprudences qui ont ouvert la voie aux abus.
Face à cette inaction prolongée, des voix s'élèvent pour exiger des mesures concrètes. L'Association marocaine des droits humains dénonce un abandon du consommateur au profit des grandes enseignes pétrolières. Le syndicat appelle même à un retour à un système régulé, posant la question de savoir si le marché marocain est prêt pour une libéralisation totale. Tant que cette question ne sera pas sérieusement abordée, les automobilistes continueront à subir des hausses injustifiées.