Poème en musique de Adnane Benchakroun
Pour ceux qui aiment encore lire : Poème de Adnane Benchakroun
Tu me réponds “tranquille”, sans autre refrain.
Que fais-tu mon fils, dis-moi tes sentiments ?
Et tu répètes encor’ ce mot sans fondement.
Les jours passent, égaux, sur ton regard serein,
Et moi je cherche en toi un peu de parchemin.
Le “tranquille” devient ton bouclier constant,
Contre mes questions que tu prends pour du vent.
Quand je cherche ton cœur, une lueur subtile,
Il n’y a que ce mot : un simple “tranquille”.
Ton monde est un secret, un jardin bien caché,
Où mes mots s’égarent, où mes doutes sont brisés.
Parle-moi d’un futur, de tes rêves enfouis,
Mais toujours tu me dis : “tranquille” et tu fuis.
Est-ce un sort que tu lances pour m’éloigner de toi,
Ou un silence doux qui se joue entre nos voix ?
Pourtant, moi je t’attends, je guette ton sourire,
Dans ce mot répété, j’ose encore un soupir.
Mon fils, ouvre ton cœur, montre-moi ta tendresse,
Mais tu dis “tranquille” avec tant de finesse.
Ainsi passent les jours, entre “tranquille” et rien,
Et je cherche en ces mots un mystère ancien.
Peut-être as-tu compris des secrets plus profonds,
Que la vie, au final, se vit sans horizon.
Alors, je te réponds, tout doucement, sans bruit,
Que le cœur d’un père, lui, ne s’endort pas, nuit.
Et dans ce mot “tranquille” que tu lances souvent,
Je rêve de découvrir ton monde en suspens.
Peut-être qu’un jour, toi, tu comprendras enfin,
Que ton “tranquille” à moi, c’est tout un grand chemin.
Mais pour l’heure, je ris de tes mots répétés,
Mon fils, je t’aime, même en ta tranquillité.
Ce poème évoque la relation entre un père et son fils, marqué par l’éternelle réponse “tranquille” qu'il donne à toutes ses questions.
Elle désire percer ce mystère, comprendre ce qui se cache derrière ce mot monotone, espérant un jour découvrir les histoires et les rêves qui habitent son fils. Malgré sa frustration face à cette réponse énigmatique, Il apprend à apprécier ce “tranquille” comme une expression de son caractère unique, tout en espérant qu’un jour, il s’ouvrira davantage et partagera plus de lui-même.