Depuis septembre 2023, l'Union européenne enquête sur les subventions gouvernementales accordées aux voitures électriques chinoises, soupçonnant une distorsion du marché. Avec une augmentation des importations de 14 % depuis le début de l'enquête, la Commission estime avoir suffisamment de preuves pour justifier l'instauration de taxes rétroactives.

Face à la montée en puissance des modèles chinois sur le marché européen, la Commission européenne envisage de mettre en place des droits de douane dès juillet, bien avant la conclusion de l'enquête prévue en novembre. Cette décision a été accueillie avec déception par la Chambre de commerce chinoise pour l'Union européenne, qui insiste sur la demande croissante de voitures électriques en Europe.

Les autorités européennes soulignent que les constructeurs chinois, tels que BYD et SAIC, mettent une pression indue sur les fabricants européens, notamment Stellantis, Renault et Volkswagen. L'Europe considère ces mesures comme essentielles pour préserver la compétitivité de son industrie automobile et maintenir un marché équitable.

L'Europe se prépare à défendre son marché automobile contre l'ascension rapide des voitures électriques chinoises. Avec l'imposition imminente de taxes rétroactives, l'Union européenne envoie un signal fort aux constructeurs chinois, affirmant sa détermination à protéger ses intérêts économiques.