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Aujourd’hui, après la décision historique des Etats-Unis d’Amérique de reconnaître la marocanité du Sahara suite à un travail de fond de notre diplomatie pendant plusieurs années, sous la direction clairvoyante de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, cette sensation de malaise se confirme par la persévérance de ces mêmes voix dissonantes auxquelles se sont ralliées d’autres voix, dans leur attitude à contrepied des intérêts suprêmes de la Nation.
Loin de nous l’idée de dresser les échafauds et de tendre les potences. Et la tentation est même grande de s’enorgueillir de cette divergence de points de vue qui honore notre pays dans ses choix démocratiques. Mais l’inquiétude est de mise lorsque la dissonance émane d’un membre de notre Exécutif qui est censé resserrer, plus que jamais, ses rangs, en cette période charnière de notre Histoire. L’inquiétude est d’autant plus permise que ce combat de longue haleine est loin d’être gagné, puisque la lutte s’annonce rude durant les prochains mois devant les instances internationales, mais également à l’intérieur du Congrès américain sous la présidence pleine d’inconnues de Joe Biden.
Dans cette perspective, toute brèche dans la cuirasse de la «Maison Maroc» pourrait être mise à profit par nos ennemis afin de nous nuire et servir de crochet à ceux, nombreux, qui cherchent aujourd’hui les moyens de détricoter la décision historique de l’Amérique de Donald Trump. Autrement dit, l’heure est à l’unité des rangs et non pas aux solos supposément héroïques, mais dissonants.
Rédigé par Majd El Atouabi le lundi 14 Décembre 2020 sur www.lopinion.ma