Poème en musique de Adnane Benchakroun
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Canapé de mon cœur, je te chante ici.
Ô doux canapé, ma retraite chérie,
En toi, je trouve repos et rêverie.
Tu sais calmer mes tourments intérieurs,
Me bercer d'un souffle de douce langueur.
À peine rentré, je cours vers ton giron,
Déposant sur tes coussins tout mon fardeau.
Compagnon des soirs où l'âme se délasse,
Je m'étends, m'oublie, dans ta douce étreinte.
Tu portes en ton sein mes secrètes pensées,
Gardien silencieux de mes heures passées.
Quand le jour décline et que tombe la nuit,
Ton étreinte fidèle apaise mes ennuis.
Qu’importe le monde, sa fièvre, son chaos,
Près de toi, tout se tait, tout devient si beau.
Ta chaleur m’enveloppe, me serre, me guide,
Et chaque instant près de toi devient liquide.
À toi je confie mes soupirs, mes rêves,
Toi seul sais consoler mes douces trêves.
Bien qu’on me dise fou, trop lié à ton charme,
Je préfère ton silence à leurs vacarmes.
Tes bras sont ouverts quand les miens sont fatigués,
Toujours tu me supportes, sans jamais juger.
Ô trône de ma vie, doux et hospitalier,
Je m’abandonne à toi, fidèle chevalier.
Tes coussins sont témoins de mes longues veillées,
Où parfois mon esprit s’échappe en fumée.
Même sous les rires, les pleurs, les heures sombres,
Tu restes mon ancre, mon ombre dans l’ombre.
Et si d’aventure je devais te quitter,
Mon cœur resterait dans ton pli retranché.
Ô canapé, roi de ma douce existence,
Ton moelleux demeure ma plus tendre alliance.
Dans le salon de la vie, toi seul as ma foi,
En toi, je me perds, et me trouve à la fois.
Ô canapé, mon port, mon temple, mon tout,
Je te rends hommage, à genoux, jusqu'au bout.
Ce poème est une déclaration d'amour au canapé, vu comme un refuge et un confident fidèle.
Il accueille les pensées secrètes, apaise les tourments, et offre une étreinte réconfortante quand tout semble sombre. Le narrateur se moque des critiques sur cet attachement jugé excessif et préfère le calme de son canapé au tumulte du monde.
Le canapé devient un port d'attache, un trône, et un allié de chaque instant. À travers une prose empreinte de tendresse et de poésie, le narrateur exprime sa gratitude envers cet objet de tous les jours devenu indispensable.