Ce robot, présenté comme une avancée technologique majeure par Pékin, suscite de vives inquiétudes dans le paysage géopolitique global. Si cet outil peut être utilisé à des fins de maintenance ou de recherche, son potentiel destructeur ne passe pas inaperçu. Les câbles sous-marins, bien qu’enfouis et protégés, restent exposés à des sabotages qui pourraient paralyser des régions entières en coupant l’accès à internet.

Ces dernières années, plusieurs incidents de sabotage ont été attribués à des acteurs étatiques, notamment la Russie, mettant en lumière les risques liés à ces infrastructures critiques. L’annonce chinoise accentue ces craintes, car elle pourrait marquer une nouvelle étape dans la militarisation des fonds marins. Ce développement technologique soulève également des questions sur la réglementation et la protection des infrastructures sous-marines, qui, bien qu’essentielles, restent peu sécurisées face à des menaces sophistiquées.

Alors que les grandes puissances investissent massivement dans les technologies de cybersécurité et de défense, cette annonce chinoise rappelle que la guerre 2.0 ne se limite plus aux écrans, mais s’étend désormais aux profondeurs des océans.