Les autorités américaines, anticipant un retour de Donald Trump à la présidence, prennent des mesures significatives contre le géant technologique. Le ministère de la Justice a non seulement demandé la scission des activités de Google, mais a également interdit à l'entreprise de signer des accords avec les fabricants de téléphones pour imposer son moteur de recherche par défaut. Cette démarche fait écho à l'échec des tentatives de démantèlement de Microsoft il y a deux décennies, un précédent qui a permis aux géants de la tech de prospérer sans entrave.

Les accusations portées contre Google concernent sa position dominante qui, selon les autorités, constitue un obstacle à la concurrence. En effet, Chrome, en tant que navigateur le plus utilisé au monde, est un point d'accès crucial à Google Search, limitant ainsi les opportunités pour d'autres acteurs. L'entreprise a déjà été reconnue coupable de pratiques illégales visant à maintenir son monopole, et la prochaine étape sera de déterminer les conséquences de cette décision.

Ce dossier n'est pas sans complications, car l'arrivée imminente de Trump à la Maison Blanche pourrait influencer le cours des événements. Bien que Google envisage de faire appel, la situation reste incertaine. Trump, tout en ayant précédemment soutenu des poursuites contre Google, pourrait changer d'orientation, rendant l'avenir de cette affaire d'autant plus flou.